Plusieurs jeunes et femmes candidats tardent à lancer leur campagne électorale à 2 semaines de la fin de cette opération. Ceux qui doivent aller dans le Congo profond, sont toujours à Kinshasa. Raison avancée : Manque des moyens financiers.
Lors des entretiens que certains d’entre eux ont accordé à capsud.net, ils ont révélé que les autorités morales des partis politiques ont refusé de leur donner l’argent pour battre campagne.
« J’avais postulé à la députation nationale dans la province de Mongala où je devrais aller depuis longtemps pour battre campagne. Mais malheureusement, je suis toujours bloqué ici à Kinshasa faute des moyens. Les autorités du parti ont dit que chacun se débrouille seul, car ils n’ont pas d’argent« , a déclaré un candidat député national.
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«On a été utilisé pour les seuils»
Une candidate députée provinciale dans la commune de Barumbu a à son tour indiqué qu’elle a été utilisée pour atteindre le seuil.
« Je n’avais même pas envie de postuler. Ils sont venus, ils ont sensibilisé à le faire. En contre partie, ils devraient nous donner les frais de campagne. Depuis que la campagne a commencé, il n’y a plus aucun signe de vie. Je suis vraiment convaincu qu’ils avaient besoin de nous juste pour atteindre les seuils exigeaient par la CENI« .
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Plusieurs partis politiques ont refusé de soutenir les candidats
Plusieurs partis politiques engagés dans le processus électoral en cours refusent d’aider financièrement les candidats à battre campagne.
L’UDPS est un bon exemple. Lors d’une matinée politique, le patron du parti présidentiel avait demandé aux candidats de sa formation politique à se prendre à charge.
« Comment toi, tu peux prétendre être candidat sans avoir les moyens de financer ta propre campagne ? Admettons qu’on remette 3000$ à chaque candidat pour battre sa campagne électorale, nous irons dans les 80 millions de dollars et qui va donner cet argent. Nous avons financé la caution, on doit encore financer la campagne électorale ?« .
Signalons que la loi électorale en cours en RDC encourage la participation des femmes et des jeunes aux activités politiques.
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Emongo Gérôme