Auditionné, détenu puis mis en résidence surveillée, l’ancien premier ministre a été relaxé mercredi 14 juillet. Blanchi dans le dossier « zaïrianisation », les agents de police commis à sa surveillance ont quitté sa résidence dans la soirée.
L’ancien premier ministre Matata Ponyo avait été assigné à résidence surveillée le mardi 13 juillet. La décision avait été prise par le conseil d’État, aussitôt après sa comparution devant la cour constitutionnelle.
Cela faisait suite à un réquisitoire du Procureur général de la haute cour. Le Bureau du sénat avait levé les immunités Matata après l’avoir entendu à huis clos, le 5 juillet. Ce, afin de permettre à la justice d’instruire ce dossier.
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Que reprochait-on à Matata Ponyo?
Dans son réquisitoire, le procureur général reproche à l’ancien premier ministre :
- Le décaissement de plus de 110 millions de dollars;
- Le déboursement d’environ 28 millions de dollars entre 2012-2013. Les différents faits infractionnels ont été commis à la suite du dossier « Zaïrianisation ».
Selon le procureur, Matata Ponyo aurait détourné les fonds destinés à l’indemnisation des victimes. Parmi lesquels des étrangers qui avaient été expropriés vers les années 1973-1974.
Après son audition, l’ancien premier ministre a été lavé de tout soupçon. A croire que la décision prise par le Bureau du sénat autorisant la justice a instruire le dossier à été salvatrice pour l’homme à la cravate rouge.
Cela lui a permis de laver son honneur et de prouver son innocence sur ce dossier. Mais d’autres accusations pesent encore sur l’ancien premier ministre.
Le dossier du Parc Bukangalonzo demeure encore un dilemme. Sera-t-il alors le second round justice-Matata Ponyo?
Wait and see!
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Tichick NGONGO
