Kinshasa : deuxième jour de manifestation des travailleurs des Indo-pakistanais

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Depuis lundi, les congolais travaillant chez les expatriés à Kinshasa revendiquent leur droit d’être bien payé et bien traité.

Ces derniers se plaignent des salaires insignifiants et du mauvais traitement qu’ils subissent auprès de leurs employeurs.

Ainsi, une marche pacifique a été improvisée avant d’être bloquée par les forces de l’ordre.

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Bis repetita: ces travailleurs à nouveau dans la rue

Tôt ce mardi, les travailleurs de tous les magasins situés sur l’avenue du commerce se sont présentés non pour travailler mais pour reaffimer leur ras-le-bol.

Un groupe de manifestants trouvaient sur place n’a pas su se maîtriser. Il fa forcé la grille pour entrer dans la résidence de leur patron en affirmant qu’ils ne vont pas travailler.

« Nous n’avions jamais eu de bon salaire mais nous travaillons dur plus qu’eux même », a déclaré l’un d’eux.

Au delà du salaire insignifiant, ces travailleurs dénoncent le mauvais traitement.

« Nous ne sommes pas traiter comme des humains !» s’est exclamé une servante d’un restaurant indien en ville, harangue un autre.

Et à un troisième de poursuivre:

« Nous savons tous l’heure de commencer mais pas l’heure de finir ».

On pourraît croire que les Kinois travaillent 24h/24.

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Les Gaz lacrymogènes refont surface lors des manifestations pacifiques

En revendiquant leur droit, ces travailleurs se sont décidés de marcher pacifiquement avec rameaux en main.

Une marche qui a pourtant bien commencé de l’avenue du commerce jusqu’au rond point kin-mazière avant que la police ne bloque le passage.

Comme avant l’élection de Felix Tshisekedi, les éléments de la police ont eu recourt aux gaz et arrestation arbitraire pour disperser les manifestant qui traînaient encore le long des avenues du commerce, Bokasa et Kasavubu.

Rappelons que le chef de l’Etat avait demandé à la police d’user de professionnalisme lors des manifestations pacifiques. A croire que les instructions du Chef de l’Etat ont vite été oubliés.

On se souviendra que depuis l’arrivée de Felix Tshisekedi à la tête du pays, les grèves se multiplient du jour au jour.

Les manifestants ont, par ailleurs, affirmé qu’ils n’ont pas une délégation syndicale.

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Didier Barros Antadine

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