La coalition CACH a décidé de poursuivre sa campagne électorale jusqu’au 28 décembre 2018 à minuit.
Selon elle, c’est conformément à l’article 28 de la loi électorale.
Cette dernière stipule que :
» la campagne électorale prends fin 24h avant le jour du scrutin. »
C’est le contenu de la déclaration de CACH ce vendredi 21 décembre en rapport avec le report des élections.
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Kabila ne veut ni quitter le pouvoir ni organiser les élections
Selon CACH, le Président Joseph Kabila n’a jamais voulu quitter le pouvoir et encore moins, organiser les élections.
Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe estiment qu’il en étaient déjà convaincus.
C’est pourquoi, ils avaient pris l’option courageuse de participer aux élections avec ou sans machine à voter.
Le tandem Fatshi-Vital a aussi constaté une militarisation à outrance du territoire national.
La coalition soutenant Félix Tshisekedi a aussi dénoncé la militarisation du territoire national. Mais aussi l’interdiction de campagne électorale par certains gouverneurs de provinces.
« …la violation de la loi électorale, en particulier l’article 28 par certains Gouverneurs de provinces dont celui de Kinshasa ont décidé d’écourter la campagne électorale, » a-t-elle dénoncé.
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CACH n’acceptera pas un autre report
Au regard de ce qu’elle qualifie de forfaiture, CACH déclare ne plus accepter aucun autre report.
C’est pourquoi, elle appelle à la vigilance de la population et de la communauté internationale.
« Nous appelle le peuple à se mobiliser en vue d’obtenir les élections par des actions pacifistes d’envergure sur terrain, au cas contraire, poursuivre ces actions et même les amplifier jusqu’au départ du régime de Joseph Kabila, » peut on lire dans la déclaration de CACH.
Est il qu’une fois de plus, l’opposition démontre son incapacité à poser des actions concrètes pour influer sur la CENI.
L’opinion a l’impression que seul Nangaa est au volant du processus et que ses partenaires ne sont que des exécutants.
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Thierry Bishop Mfundu