Élections : la campagne électorale à l’heure des désistements

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Affiche de campagne

Autrefois, c’était la majorité présidentielle qui avait le monopole du débauchage des opposants. Mais à l’heure de la campagne électorale actuelle, la tendance est plutôt du côté de l’opposition. Cette dernière ratisse large du côté du FCC.

C’est le mouvement Ensemble pour le changement de Moïse Katumbi qui perd plus des plumes dans ce combat. Qui dit Ensemble pour le changement, dit coalition LAMUKA avec Martin Fayulu, candidat président.

Hormis les grandes vagues passées du côté du FCC tels que Kitenge yezu, Roland Lumumba, Jolie Nkenda, etc.

 

LAMUKA et CACH, principaux bénéficiaires des désistements

D’autres défections sont signalées du côté de LAMUKA et ont ralliées le camp CACH. Il s’agit de Bofasa Djema et l’UREP. Le candidat président Kin Kiey Mulumba, l’homme du Kabila désir aussi a rallié le CACH.

Adam Bombole, Delly Sessanga et JB Ewanga sont déjà sur des sièges éjectables.

Fayulu lui non plus n’est pas en reste. Il a réussi à rallier le candidat président Jean Mabaya et le « ministre » Lisanga Bonganga.

Un vrai coup de maître! Réussir à débaucher un ministre en fonction.

Certains observateurs qualifient ces ralliements des menus fretins. Mais est-il que c’est une preuve de plus que le FCC n’a plus le monopole du débauchage. Jusqu’à présent, il n’a pas encore réussi à rallier un poids lourds de l’opposition.

 

Le FCC minimise ces ralliements et désistements

Face à ses désistements et ralliements, le FCC n’est pas allé par quatre chemins. Henri Mova Sakanyi estime que certains ralliements ne sont pas rejetés par pure courtoisie.

Pour ce Ministre de l’intérieur et cadre du FCC:

« Ça s’appelle des masses mortes. Il y a des candidats dont les ralliements sont difficiles à trimbaler lors de la campagne électorale. »

Selon lui, plusieurs candidats qui ont désisté, le font dans une perspective de surenchère électorale.

« Il y a des gens qui étaient dans une tactique de positionnement politique pour pouvoir négocier. Ils ont dépensé la caution pour espérer jouer à la surenchère sur le marché électoral. Malheureusement ils n’ont pas trouvé preneur et ils ont donné l’impression de se rallier.

Zéro si vous l’additionner à un autre nombre vous aurez toujours le même nombre. Il y a même des ralliements ou des rapprochements qui sont très gênants pour les candidats bénéficiaires », a-t-il déclaré.

 

Mova contredit-il la vision du FCC?

Cette attitude du Ministre de l’intérieur frise un peu le ridicule. Elle va dans le sens de contredire la vision du FCC et de son autorité morale.

Cette plateforme de la MP contient en son sein plus de 600 partis politiques et plateformes. Certains d’entre eux non des membres que leur comité de gestion ou leur conférence des présidents.

Et dire que le FCC a débauché Bitakwira, Tshibala, Thomas Luhaka, Jean Lucien Busa, Kangudia, etc.

Quel poids politique représentent-ils? On a l’impression que c’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Dans la perspective d’une campagne électorale, tout est bon à prendre. Il suffit d’avoir la bonne pioche.

Comme on dit en politique : ne négocie pas qui veut mais qui peut. Et dans une vente aux enchères, il n’y a pas d’invendus.

 

Thierry Bishop Mfundu

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