La pluie tombée sur la capitale n’a pas découragé les militants mobilisés pour accueillir la paire Tshisekedi-Kamerhe.
Le régulier d’Ethiopian Airlines foule l’aéroport international de N’djili à 13h00. À son bord, le tandem Fatshi-Vital, les deux colistiers signataires de l’accord de Nairobi.
Il en sont accueillis au salon d’honneur par leurs Secrétaires généraux de leurs partis respectifs. Jean-Baudouin Mayo de l’UNC et Jean-Marc Kabund de l’UDPS.
À l’extérieur, les militants arborent les banderoles et des drapeaux avec effigie du candidat N°20. Des T-shirt frappés du visage de Kamerhe sont aussi présents dans la foule.
Il y a aussi des motos à perte de vie. » Les Wewa » se sont mobilisés en masse depuis le matin.
Ils klaxonnent à tout vent à l’extérieur de l’aéroport de N’djili. De quoi énerver les policiers chargés de sécuriser les manifestants.
À la sortie de deux leaders, c’est le délire total chez les manifestants. Personne n’aurait imaginer le mariage à tort ou à raison entre les deux hommes.
Deux opposants au parcours opposé
Le premier, fils biologique de Tshisekedi considéré par certains comme le père de la démocratie en RDC. Il milite au côté de son père depuis son jeune âge jusqu’à devenir le Secrétaire national du parti chargé des relations extérieures.
À la mort de son père, il est élu président de l’UDPS et désigné candidat du parti lors d’un congrès.
Son colistier Vital Kamerhe lui est un politicien de carrière. Déjà très tôt dans les arcanes du régime Kabila, le père. Il rejoint son fils à la mort de M’zee. Du Ministre de l’information au président de l’Assemblée nationale, il est l’un des fondateurs du PPRD.
Il rejoint l’opposition après avoir refusé de cautionner la présence des troupes rwandaises en RDC. Il crée donc son propre parti l’UNC.
Il est sorti 3e lors des élections présidentielles de 2011.
Thierry Bishop Mfundu
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