Les professionnels de santé de la ville de Mbujimayi observent une grève sèche pour protester contre les promesses non tenues par le gouvernement central.
Joint ce lundi 28 juillet 2025 par la rédaction de Capsud.net, Jean-Claude Kashala, infirmier au Centre hospitalier Salem, a expliqué que la grève est le fruit d’un ras-le-bol généralisé.
Les professionnels dénoncent le non-respect des engagements pris lors des précédents accords. Ils exigent notamment l’intégration de la paie complémentaire du dernier trimestre 2024 dans le traitement du troisième trimestre 2025.
Ils demandent également un réajustement des barèmes salariaux selon les résolutions issues des discussions de Biboid.
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Conditions de travail jugées inacceptables
Outre les aspects salariaux, les grévistes réclament la rémunération complète des taux forfaitaires convenus. Ils exigent aussi le versement des indemnités de transport et de logement, aujourd’hui inexistantes.
Ils estiment que leurs conditions de vie sont devenues intenables. Pour eux, continuer à travailler sans amélioration concrète serait synonyme d’acceptation d’un système injuste.
Le mouvement est unanimement suivi dans la majorité des structures sanitaires publiques de la ville.
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Un contexte sanitaire déjà précaire
Cette grève survient dans un environnement sanitaire déjà affaibli. Le Kasaï oriental fait face à une pénurie chronique de personnel, de médicaments et d’infrastructures adéquates.
Depuis plusieurs années, les hôpitaux fonctionnent avec des moyens limités. La crise actuelle pourrait empirer une situation déjà fragile pour des milliers de patients.
Les professionnels espèrent que cette grève contraindra le gouvernement à respecter ses engagements et à offrir un cadre de travail plus digne aux agents de santé.
Les hôpitaux publics et centres de santé de Mbujimayi sont paralysés depuis plus d’une semaine.
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Henock Nshimba Mueyema
