Ce n’est plus un secret, Félix Tshisekedi, Président de la RDC, souhaite offrir à son homologue américain, Donald Trump, un accord historique. Celui d’accorder aux Américains un accès privilégié aux minerais du pays, que l’on considère comme un « scandale géologique », en échange de la sécurité.
Des contacts sont déjà établis. Selon des sources bien informées, la délégation congolaise séjourne déjà aux États-Unis pour un tête-à-tête.
L’offre de Tshisekedi intervient à point nommé au moment où la RDC fait face à une guerre d’agression menée par le Rwanda pour piller ses ressources naturelles. De plus, les États-Unis sont en guerre commerciale et technologique avec la Chine, qui contrôle à elle seule plus de 50 % des importations de minerais congolais.
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La dernière carte de Tshisekedi pour sauver son pays
Soucieux de se conformer aux exigences de la Maison Blanche afin de faire valider sa proposition, qui représente la dernière carte pour sauver des vies et éviter la balkanisation du pays, Tshisekedi a, avant même le début des négociations, envoyé un signal fort à son homologue en instruisant l’inspection générale des finances de relancer les missions de contrôle a priori pour contribuer efficacement à l’implémentation de la bonne gouvernance dans les entreprises du portefeuille, les établissements publics, les provinces et les entités territoriales décentralisées.
Avec cette décision, l’actuel locataire de la Cité de l’Union africaine veut simplement dire à son homologue : j’accepte les règles du jeu et je m’y engage.
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La démarche de Tshisekedi va-t-elle aboutir à un bon résultat ?
La réponse à cette question est « oui ». La proposition de Tshisekedi a la chance de recevoir une approbation favorable pour deux raisons :
Premièrement, la proposition de Tshisekedi est une opportunité pour l’actuel locataire du Bureau ovale dans la mesure où elle permettra aux États-Unis d’Amérique d’avoir une mainmise sur le Congo, comme le demandait le physicien Einstein dans une lettre adressée en août 1939 au président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt. Ce, sans massacre de la population.
Deuxièmement, l’un des blocs de l’opposition congolaise composé essentiellement par Kabila et Katumbi qui s’oppose à la démarche de Tshisekedi est constitué de ceux-là mêmes qui avaient bradé les mines de la RDC à la Chine, principale concurrente américaine, à travers ce qu’on appelait à l’époque « le contrat du siècle : mines contre infrastructures ». Ce passé le discréditedirectement devant Trump.
Notons que l’histoire montre que plusieurs pays, entre autres l’Angola, les Seychelles ou certains pays du Golfe ont eu recours à des concessions en échange de la paix. Donc si cette démarche aboutit, la RDC ne sera pas le premier pays à le faire.
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Emongo Gérôme

