Dentons salue l’étape historique dans le différend des îles Chagos

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PORT LOUIS, Maurice, 4 octobre 2024 -/African Media Agency(AMA)/- Le Royaume-Uni et l’Ile Maurice ont annoncé le 03 octobre 2024 qu’ils étaient parvenus à un accord selon lequel, le Royaume-Uni reconnaît la souveraineté de l’île Maurice sur les îles Chagos, principalement connues pour leur île principale, Diego Garcia, qui abrite la base militaire américaine la plus stratégique hors des États-Unis.

Lors de l’octroi de l’indépendance à l’île Maurice, le Royaume-Uni avait imposé comme condition de conserver les îles Chagos jusqu’à ce que cela soit nécessaire. L’île Maurice n’a cessé de revendiquer sa souveraineté sur les îles mais n’a jamais pu exercer de contrôle réel et effectif sur celles-ci. La Cour internationale de Justice de l’ONU a statué, dans un avis consultatif en 2019, que le Royaume-Uni devait rendre les îles Chagos à Maurice car, jusqu’à ce que cela soit fait, la décolonisation de l’île Maurice ne serait pas achevée. Le Royaume-Uni a d’abord rejeté la décision, mais a fait face à des critiques croissantes pour son apparent mépris de l’État de droit.

Sivakumaren (Robin) Mardemootoo, Associé gérant de Dentons à l’île Maurice, célèbre cette étape historique ; il conseille les Chagossiens depuis 1997 et les a accompagnés dans leur parcours devant les tribunaux britanniques, américains et internationaux.

“Les Chagossiens ont été expulsés de force de leurs îles entre 1965 et 1971 et abandonnés à l’île Maurice et aux Seychelles. Les circonstances de leur déplacement étaient inhumaines et de graves accusations de racisme et de traitements dégradants ont été portées contre les gouvernements britannique et américain par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, conduisant à plusieurs jugements historiques”, a-t-il commenté.

Robin Mardemootoo loue le courage et la détermination de ses clients menés par Olivier Bancoult et son Groupe des réfugiés des Chagos et affirme que sans eux, L’île Maurice n’en serait pas là aujourd’hui. “Ils ont plaidé contre le Royaume-Uni et les États-Unis pendant près de 30 ans dans ce qui était une guerre de David contre Goliath, permettant que des documents confidentiels et secrets soient mis en lumière lors des procédures de découverte, révélant les pratiques trompeuses et manipulatrices des administrations britannique et américaine pour expulser de force les insulaires, créant ainsi une prise de conscience mondiale de la tragédie. Cet accord satisfait enfin les deux revendications que les insulaires ont toujours eues : leur réinstallation sur leurs îles et une indemnisation pour les préjudices subis”. Robin salue l’architecte des procédures britanniques, Richard Gifford, et les conseils inspirés de Michael Tigar aux États-Unis.

Distribué par African Media Agency (AMA) pour Dentons

Contact médias:

Neha Chadha-Balgobin, neha.balgobin@dentons.com

Source : African Media Agency (AMA)

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