La tentative d’évasion à la prison centrale de Makala est largement commentée par les journaux parus ce mercredi à Kinshasa. Abordant ce sujet, E-Journal Kinshasa a indiqué que la nuit du 01 au 02 Septembre 2024 était marquée par un évènement à la fois grandiose et mémorable pour l’histoire politique et judiciaire de la RD Congo. Ce, notamment à cause de ce que ce journal qualifie d’une sorte «de carnage humain», dans la prison centrale de Makala.
Parlant également de cette situation, Le Quotidien a dans ses colonnes décrit comment les troubles se sont déroulés.
« Des coups de feu ont crépité depuis 2 heures du matin jusqu’aux petites heures à l’image d’un film hollywoodien. Des détenus qui ont tenté de s’évader ont été repoussés par des tirs de sommation et à balle réelle qui ont provoqué une panique généralisée au sein de ce centre pénitencier. Les images publiées dans les réseaux sociaux de cette scène macabre ont don-
né froid au dos à plus d’une personne« , décrit le tabloïd.
Le Lauréat de son côté a indiqué qu’au moins 129 détenus ont été tués au cours de cette tentative d’évasion.
Du côté de Exclusif RDC, s’est plutôt la réaction du président de Ensemble pour la République, Moïse Katumbi qui fait la Une.
« L’opposant congolais Moïse Katumbi, via son compte X (ex-twitter), le mardi 03 septembre, pointe un doigt accusateur les dirigeants actuels
face à ce qu’il qualifie d’un «carnage évitable, une horrible tragédie». Il exige une enquête objective en associant la Mission de l’organisation des nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) et les représentants des ONG des droits de l’homme».
The Post a quant à lui indiqué qu’après cette tragédie, le ministre de la Justice et Garde des
sceaux a suspendu tout transfèrement des prisonniers à Makala pour non paiement de caution. Et qu’une enquête a été ouverte.
Bouclant la boucle, Le Journal a de son côté révélé que la prison centrale de makala avait été construite pour 1500 places, mais aujourd’hui, elle héberge entre 14.000 et 15.000 prisonniers, selon les statistiques officielles.
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Emongo Gérôme