Le président du Kenya, William Ruto, a désigné la main-d’œuvre jeune de l’Afrique, ses ressources énergétiques et ses atouts naturels comme les trois facteurs qui vont stimuler la croissance verte et la résilience climatique à l’échelle mondiale.
M. Ruto s’exprimait au Centre international de conférences Kenyatta de Nairobi, le 1er septembre 2023, à l’occasion de l’ouverture de l’Assemblée des jeunes africains sur le climat. Cet événement précède le Sommet africain du climat 2023 et la Semaine africaine du climat, qui débutent le 4 septembre. Les trois forums se dérouleront en parallèle.
Des représentants de la Banque africaine de développement, conduits par son président, Akinwumi Adesina, participent à ces trois événements, qui permettront de dégager un consensus sur les priorités de l’Afrique en matière de climat avant la conférence mondiale sur le climat de cette année, la COP28, qui se tiendra en novembre.
M. Ruto a déclaré : « Ces trois éléments – la main-d’œuvre, l’énergie et les actifs naturels – sont les forces motrices de la faisabilité technique et de la viabilité commerciale des solutions dont nous avons besoin pour demain ». Le thème de l’Assemblée de la jeunesse africaine sur le climat était « Solutions africaines aux défis mondiaux ».
Le président kenyan a félicité les jeunes Africains pour leur ténacité et les a exhortés à concentrer leur énergie sur la résolution des problèmes existants. S’adressant aux jeunes leaders, activistes, innovateurs et acteurs du changement venus de toute l’Afrique, M. Ruto a déclaré : « La jeunesse africaine doit être orientée vers les solutions. En étant ici et en organisant cet événement, vous vous êtes battus et vous continuez à réclamer les opportunités que vous méritez ».
Le président kenyan a également déclaré que la jeunesse africaine représentait un capital humain extrêmement précieux pour le monde entier. L’Afrique représentera 25 % de la main-d’œuvre mondiale d’ici à 2050 et 40 % d’ici à 2100.
Chido Mpemba, envoyée spéciale de l’Union africaine pour la jeunesse à la Commission de l’Union africaine, a déclaré que l’assemblée serait inclusive et rassemblerait une cohorte diversifiée de jeunes leaders, activistes, innovateurs et acteurs du changement de toute l’Afrique. Elle a ajouté qu’elle servirait de point de ralliement sur les vulnérabilités liées au climat auxquelles les pays africains sont confrontés.
Les représentants de plusieurs pays ont évoqué le rôle vital de la jeunesse dans la lutte contre les changements climatiques. Maarten Brouwer, représentant l’ambassadeur des Pays-Bas au Kenya, a annoncé l’engagement des Pays-Bas à financer le Global Challenge Fund for Youth, un organisme qui génère des opportunités d’emplois verts à travers l’Afrique.
Le ministre somalien de la Jeunesse, Mohamed Barre, a souligné l’urgence d’actions déterminées pour faire face aux conséquences considérables du changement climatique.
La Banque africaine de développement a organisé une session plénière sur les emplois verts et les compétences. Le directeur du Département du changement climatique et de la croissance verte, Anthony Nyong, a souligné la nécessité d’intégrer les jeunes dans les processus de prise de décision au niveau mondial.
« Cette assemblée est une lueur d’espoir, a déclaré M. Nyong. Elle montre que la jeunesse africaine en a assez d’être tenue à l’écart et qu’elle s’est créée une place autour de la table. Elle est prête à transformer les récits africains actuels ».
La session a également donné lieu à des présentations d’innovations révolutionnaires par les lauréats de l’initiative YouthADAPT du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique. Ces jeunes entrepreneurs ont bénéficié du soutien financier de la Banque africaine de développement et du Centre mondial pour l’adaptation. Ils ont présenté leurs innovations, consacrées au besoin de solutions uniques et durables.
Pour plus d’informations sur l’Assemblée de la jeunesse africaine sur le climat, cliquez ici et là pour plus d’informations sur le Sommet africain du climat et, pour la Semaine africaine du climat, cliquez ici.
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Source : African Media Agency (AMA)