Dans une lettre adressée le 1er septembre au président du Conseil de Sécurité de l’ONU, la RDC a réitéré son souhait de faire partir la MONUSCO de son territoire.
D’après le gouvernement congolais à travers son ministre des affaires étrangères, la MONUSCO doit accélérer son retrait de la RDC à la fin de l’année 2023. Ce dernier doit se faire d’une manière échelonnée, responsable et durable.
Christophe Lutundula justifie cette demande par la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, malgré la présence de la MONUSCO. Mais également, à cause de la rupture de confiance entre la population et la mission.
S’agissant de la détérioration de la situation sécuritaire, la RDC soutient son argument par le récent rapport du Conseil de sécurité de 02 Aout 2023, dans lequel Antonio Guterres a dressé un bilan sombre de la situation sécuritaire et humanitaire en RDC.
Quant à la rupture de confiance, le gouvernement a indiqué que la tension reste vive et peut dégénérer à tout moment, en choc frontal.
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De l’impuissance de la mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo
Dans sa lettre, le patron de la diplomatie congolaise a rappelé l’inefficacité de la MONUSCO lors de la prise de certaines localités de la RDC par le M23. Christophe Lutundula estime que la MONUSCO a été impuissante et n’a pas pu assurer la protection de la population civile, une des principales missions statutaires.
Il sied de signaler que la MONUSCO a plus de 25 ans en République démocratique du Congo.
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Emongo Gérôme