La Banque mondiale a rendu public sa nouvelle stratégie genre 2024-2030. C’est ce qu’a annoncé cette institution de Breton woods sur ses réseaux-sociaux.
La nouvelle stratégie genre est inspirée de la première, dénommée :
« La stratégie commune pour le genre et l’égalité des sexes 2016-2023« .
Cette nouvelle stratégie sera officiellement lancée en 2024. Elle entend mettre en avant l’ambition résolue d’accélérer l’égalité entre hommes et femmes pour un avenir durable, résilient et inclusif. C’est la raison pour laquelle, elle comprend 3 objectifs ci-après :
- Garantir un bien-être essentiel en mettant fin aux violences de genre et en valorisant le capital humain ;
- Ouvrir et élargir les perspectives économiques. Ce, en améliorant l’égalité d’accès à des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, à des actifs économiques et à des services importants tels que la santé, le numérique et la mobilité ;
- impliquer davantage de femmes en tant que fers de lance d’un avenir durable, résilient et inclusif. Quelle perspectives pour ces objectifs ?
Hormis l’élimination des obstacles à l’égalité entre les hommes et les femmes, la nouvelle stratégie va stimuler la productivité économique, réduira la pauvreté, renforcera la cohésion sociale et améliora le bien-être des générations actuelles et futures.
Selon la Banque mondiale, la réduction des disparités d’emploi entre les femmes et les hommes pourrait entraîner une augmentation de 20 % du PIB par habitant à long terme. Mais aussi, elle a affirmé que la participation des femmes à la lutte contre le changement climatique se traduit par de meilleurs résultats en matière de gouvernance des ressources, de préservation de l’environnement et de préparation aux catastrophes.
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La politique à mettre en place pour la réussite du projet
Ainsi, la Banque mondiale compte mobiliser les ressources financières et encourager les actions collectives à la question. Mais aussi, mettre en place ses différentes recherches. Ce, à l’instar des évaluations d’impact et travaux thématiques sur les actions à mener.
Signalons que l’égalité entre l’homme et la femme est un droit reconnu par les instruments juridiques internationaux.
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Emongo Gérôme
