Revue de presse du jeudi 09 mars 2023: évaluation de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC

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Une délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies effectuera une visite de travail du 9 au 12 mars, en RDC . L’objectif principal de cette visite est d’évaluer la situation sécuritaire en RDC. Ainsi que, la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO, conformément à la résolution 2666
(2022) du Conseil de Sécurité.

Cette délégation arrive en RDC, victime d’agression perpétrée par son voisin, le Rwanda via le M23.

Qu’attendre du Conseil de sécurité ? S’interroge L’Avenir.

Il s’agit d’une agression déjà documentée par
les experts de l’ONU. En RDC, l’on demande une seule chose. Ce que le Conseil de sécurité
applique des sanctions contre Kagame et le Rwanda comme c’est le cas avec la Russie accusée d’agresser l’Ukraine.

Probablement, si ces sanctions ne sont pas appliquées, il s’agira d’une injustice intolérante. Une injustice à laquelle les Congolais eux-mêmes devront donner la réponse, en se prenant en charge.

Actuellement, à travers la loi de programmation et le recrutement massif au sein des FARDC, la
RDC prépare son ascension. Maintenant que la mesure d’autorisation d’achat d’armes a été levée, rien n’empêche la RDC de se doter d’armes. Il s’agit des toutes les armes dont elle a besoin pour protéger le pays.

Sur le même fait, La Prospérité s’interroge:

« En cette période cruciale où les bruits des bottes continuent encore à se faire entendre en dépit du cessez-le feu décrété par le M23, la visite d’une importante délégation des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, permettra-telle  d’espérer des résultats probants, quant à l’épineuse question du retour de la paix dans l’Est de la RDC ?« .

Toute la question demeure, car, après la visite de Macron, l’on a bien l’impression que le décor planté va dans le sens d’exhortation.Où   les autorités vont vers les pistes ténébreuses d’un dialogue forcé avec ce mouvement que
Kinshasa qualifie, de terroriste.

Forum des As, boucle avec la violation du cessez-le-feu prévu le 7 mars, malgré les appels de Guterres et Macron.

Le tandem Rwanda-M23 écœure la communauté
internationale. A preuve, les appels au respect du cessez-le-feu lancés par Emmanuel Macron, le président français et le Secrétaire général des
Nations Unies, Antonio Guterres, aux rebelles du M23, ont été sans effet. Et n’ont pas été suivis de faits.

A la place, ces rebelles appuyés par le Rwanda ont encore attaqué les positions des FARDC, ce
mercredi 8 mars. Et même au lendemain de la date fixée pour la cessation des hostilités sur
toutes les lignes de front.

Par conséquent, Antonio Guterres, a exhorté toutes les parties prenantes à la crise sécuritaire
dans l’Est de la RDC. Ces dernières doivent respecter le plan de paix proposé par le médiateur, le président angolais, Joao Lourenço.

Le président français a embouché la même trompette, demandant au M23 le respect du cessez-le-feu. Mais, la suite est connue, ni le SG de l’ONU, ni le président français n’a été écoutés par le M23.

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Charlotte Mukanga

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