Plusieurs journaux parus à Kinshasa, ce mardi 07 mars, commentent la question de l’élection présidentielle de décembre 2023.
Sur cette question, le Président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé), Martin Fayulu, ne mâche pas les mots.
Dans sa déclaration de lundi 06 mars, rapporte LeJournal , il a rappelé la fin du mandat de Félix Tshisekedi en ces termes: « Fatshi doit dégager le 23 janvier 2024! ». Malgré, l’article 70 de la Constitution
alinéa 2 qui dispose que :
« Le Président de la République reste en fonction à la fin de son mandat jusqu’à l’installation effective du nouveau Président« .
Martin Fayulu Madidi, n’entend pas cautionner cela. Dans son speech sur Twitter, il s’est montré déterminé:
« Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit« .
Fiabilité, inclusivité, élections de 2023, Denis Kadima dissipe les doutes d’après Le Potentiel .
La problématique de la fiabilité des élections prévues en décembre 2023 a été au cœur d’une émission. Ce fut le dimanche 5 mars 2023, sur les antennes de Télé 50.
Un rendez-vous qui a permis au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de rassurer davantage sur le principe d’inclusivité. Autant dire qu’il n’y a plus de mystère sur la tenue des élections présidentielles de décembre 2023.
De ce fait, le champ électoral est ouvert à tout Congolais. C’est question que chacun se prépare, évidemment au grand marathon.
« Si quelqu’un n’est pas retenu, il faut vraiment qu’il y ait des raisons solides et ça sera vraiment une exception. Pour nous, l’intention est que tout le monde participe au
jeu démocratique. Tout est dit. Il n’y a pas déjà, mieux, il n’y aura pas une dynamique quelque part pour travailler à l’exclusion de certains candidats. Ça ne se fera pas« , a insisté Denis Kadima.
La preuve, c’est que l’identification et l’enrôlement des électeurs sont ouverts à tout le monde, notamment, tous les présidentiables annoncés. L’heure est donc à l’engagement de tous pour relever les vrais défis qui se posent avant le grand rendez-vous. Notamment, le défi sécuritaire dans la partie Est de la RDC.
La CENI, par l’entremise de son président, joue jusque-là
bien sa partition, en renvoyant la balle aux parties prenantes. Qui, doivent prendre conscience et accompagner pleinement avec confiance le processus électoral.
Faut-il déjà craindre un report des élections censées se tenir le 20 décembre prochain? S’interroge Forum des As.
Ciel politique brumeux, informe La Prospérité, le FCC exige la suspension immédiate du processus électoral.
Au regard de toutes ces irrégularités, le FCC estime que le processus électoral en cours est totalement corrompu. Par conséquent, il exige sa suspension immédiate.
Le FCC a rappelé que la Constitution de la RDC dispose clairement que chaque congolais
ayant atteint l’âge requis, a le droit de participer aux élections. Et de choisir ses dirigeants. Mais, de toute évidence, le contexte sécuritaire actuel de notre pays inquiète. Il ne
permet pas à près de 14 millions d’électeurs de l’Est de
s’enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie.
Le FCC a donc proposé que la sécurité soit totalement
rétablie dans cette partie de notre pays. Afin de permettre l’organisation des élections sur toute l’étendue de la RDC. Ainsi, a indiqué un communiqué émanant de la Cellule de Communication du FCC.
Sur le plan diplomatique, 48 heures après le passage de
Macron à Kinshasa, démontre L’Avenir, les commentaires vont dans tous les sens.
L’Observateur, boucle sur la question sécuritaire dans l’Est de la RDC, d’après le discours d’Emmanuel Macron.
Lors de sa visite à Kinshasa, Emmanuel Macron a clairement levé l’equivoque en rappelant aux congolais que: « la pacification de l’Est de a RDC dépend avant tout de vous-mêmes ».
Il s’agit, d’aimer la RDC avant tout et de cesser toute complicité avec l’ennemi.
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Charlotte Mukanga