Les journaux parus à Kinshasa ce vendredi 03 mars commentent le report des élections présidentielles de décembre 2023 en RDC. Ainsi que, l’arrivé du président français, Emmanuel Macron à Kinshasa ce samedi 04 mars 2023.
À quelques mois des élections présidentielles en RDC, la persistance de la guerre dans l’Est du pays, cause les dysfonctionnements à la CENI. Par conséquent,
le ton en a été donné en deux temps. Ce, d’abord à la tribune de la 52ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.
Le président congolais s’est exprimé sans fioritures que la persistance de la guerre dans l’Est du pays risque d’hypothéquer la tenue des élections. Précisément l’élection présidentielle prévues en décembre 2023.
Félix Tshisekedi l’a ensuite répété devant ses compatriotes vivant en Suisse. La poursuite
de cette guerre qui est imputable en partie au double-jeu de la communauté internationale incapable d’exercer des pressions significatives sur le président rwandais. Ce, afin, de l’amener à retirer le soutien de l’armée de son pays au M23.
Le déplacement massif des populations des zones des combats, l’insécurité et l’inaccessibilité à ces zones risquent de renvoyer la tenue des scrutins de décembre 2023.
D’après Econews , la déclaration de Félix Tshisekedi ne procède pas du simple hasard. Le report des élections était dans l’air de longue date.
A l’UDPS, son parti politique, et dès les premiers mois de son accession au pouvoir, il n’était fait aucun secret. Il s’agit de la volonté de se pérenniser au pouvoir. Certains, parmi les plus radicaux, allant jusqu’à évoquer l’organisation des élections au milieu des années 2030.
Tandis que le camp des modérés exprimait plutôt la probabilité de périodes de transition élastiques et indéfiniment renouvelables.
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L’arrivé d’Emmanuel Macron à Kinshasa
Sur fond de la crise dans l’Est de la RDC, Emmanuel Macron sera ce samedi 04 mars à Kinshasa. Il sera organisé un tête-à-tête avec Félix Tshisekedi, rapporte L’Observateur.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2018, il s’agit là de la
première visite du président Macron en RDC. L’étape de Kinshasa sera décisive puisqu’elle mettra
en lumière un partenariat large et dynamique qui s’appuie sur les atouts uniques du pays en matière
de recherche, de ressources naturelles, et de
la créativité.
Le président français a commencé sa visite en Afrique centrale le 1er mars 2023. Pour sa première étape, Emmanuel Macron a participé, du 1er au 02 mars 2023 à un sommet au Gabon. Ce, sur la protection des forêts tropicales du Bassin du Congo coorganisé avec le président gabonais Ali Bongo.
Le 02 mars, il était attendu à Luanda en Angola, avant
les étapes de Brazzaville le 03 mars. Et Kinshasa, le 04 et 5 mars 2023.
Pour cette visite où il s’est fait accompagner de plus de 50 hommes d’affaires, Emmanuel Macron s’est fixé plusieurs objectifs.
Nombreux sont ceux-là qui ont noté, à tort ou à raison le désintéressement de la France face à la situation que traverse l’Afrique. A telle enseigne que la France est délogée, voire même supplantée dans ses propres pré-carrés. C’est le cas en Centrafrique, au Mali ou au Burkina-Faso où la Russie est en train de prendre le devant.
Macron tente-t-il de contrer la Russie dans certains pays francophone ? S’interroge L’Avenir.
Pour Christophe Lutundula, ministre des affaires étrangères, ajoute Forum des As, Paris a des
capacités de mieux faire les choses. Afin de mettre fin à la guerre dans l’Est de la RDC.
Sans doute, indique AfricaNews, le soutien des dirigeants français en faveur du régime de Kagame fâche le peuple congolais.
Le Vrai Modérateur , titre en sa manchette: « Macron en Afrique centrale : On prête encore à la France des intentions qu’elle n’a pas ».
Le Président français, a commencé sa tournée en Afrique. Il séjourne depuis jeudi au Gabon où il participe à un sommet sur la protection des forêts tropicales.
Au commencement de sa tournée dans la région, il s’est
adressé à la communauté française en ce termes :
« L’âge de la Françafrique est révolu. La France est désormais un nterlocuteur neutre sur le continent ».
Agression rwandaise et consorts, boucle La Prospérité , sur l’arrivé d’Emmanuel Macron. Précisant ainsi que près de 150 organisations de la Société civile réitèrent la demande de cocondamnation du M23.
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Charlotte Mukanga
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