Revue de presse du mercredi 1er mars 2023: jusqu’à présent, pas toujours un début de retrait du M23 !

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Toujours la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, attire encore l’attention des journaux parus à Kinshasa ce mercredi 1er mars.

Prévu pour ce mardi 28 février, le retrait des terroristes rwandais du M23-RDF n’est toujours pas effectif dans les zones qu’ils occupent. Ce, conformément à la feuille de route de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).

À cet effet, il a également été proposé une attribution des zones d’influence et d’action aux troupes burundaises kényanes, sud- soudanaises et ougandaises.

Mais, aucun mouvement allant dans le sens du retrait,
par le M23 des zones occupées dans la province
du Nord-Kivu n’a été enregistré ce mardi 28 février, noteForum des As.

D’ailleurs, la recommandation des chefs d’état-major des forces de défense de l’EAC, faite le 9 février à Nairobi au Kenya, est restée lettre morte.

En prétendant que les FARDC collaboreraient avec les FDLR, une nouvelle tentative de diversion signée par Kagame, titre L’Avenir en sa manchette.

A Genève lundi 27 février 2023, le Président de la RDC Félix Tshisekedi Tshilombo avait pulvérisé les mensonges de Kagame. C’est ainsi que Kigali ne cesse de tisser d’autres mensonges et naviguer de diversion en diversion.

La plus grossière est sa nouvelle tentative de diversion. Alors que c’est la veille de la date du retrait du M23 dans le sol congolais, Kagame crée des imprécations. Et ne cesse d’accuser Kinshasa de collaborer avec les
rebelles FDLR. Ce, en raison de le déstabiliser, et fustiger le silence de la communauté internationale face à cette situation.

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Controverse concernant l’arrivé d’Emmanuel Macron à Kinshasa

Emmanuel Macron est attendu à Kinshasa ce 3 mars 2023, par conséquent il y a du malaise dans l’air, annonce Econews.

Jamais depuis l’indépendance de la RDC, l’annonce de la visite d’un chef d’Etat étranger ne souleva autant la controverse.

Le gouvernement congolais se prépare activement et dans la plus grande discrétion à accueillir le président français Emmanuel Macron. Cependant, les
réseaux sociaux fourmillent de messages qui se rejoignent au moins sur un point:

« Emmanuel Macron ne devrait pas s’attendre à un accueil délirant ».

Les plus radicaux des internautes n’hésitant pas à afficher leur désapprobation à son arrivée. Ils ont jusqu’à proclamer que le successeur de François Hollande ne serait pas le bienvenu en RDC. Et ils avancent leurs raisons qui ne sont pas nécessairement farfelues.

D’après eux, Emmanuel Macron n’est pas le pape François.

Les rues ne sont d’ailleurs pas pavoisées par de
panneaux publicitaires géants arborant le portrait du président français. Ce, autant que le drapeau tricolore n’est pas visible sur les artères publiques de Kinshasa.

Les médias publics eux-mêmes, ordinairement enclins à monter en épingle la moindre visite des officiels des puissances occidentales. Et semblent observer un mot d’ordre tacite à ne pas trop en faire.

À trois jours d’une visite pour le moins controversée, le
malaise est palpable. Non seulement dans la capitale Kinshasa, mais il devient aigu quand aux Congolais du Nord-Kivu en particulier. Où la province est partiellement occupée par la rébellion du M23 ouvertement et activement soutenue par l’armée rwandaise.

Emmanuel Macron, a planté le décor de la tournée qu’il  entame dès ce mercredi 1er mars, ajoute La Prospérité. Ce, par un discours pour recadrer la nouvelle politique  de la France en Afrique pour son second mandat.

Quatre pays sont concernés par cette visite notamment: Le Gabon, l’Angola, le Congo et la RDC.

Concernant la position de la France
sur le caractère intangible des frontières congolaises,
Emmanuel Macron réitère son apport. Et prend l’engagement que son pays tient à la souveraineté 
territoriale de la RDC.

A propos des violences perpétrées à l’Est de la RDC
par le M23 soutenu par le Rwanda, il parle d’une régression. Mais, qui est inacceptable en  soulignant que l’offensive du M23 est une guerre qui  nous ramène 10 ans en arrière.

AfricaNews, boucle avec l’adhésion des jeunes filles de la commune de la N’Sele au sein des Forces armées de la RDC (FARDC). Ces jeunes filles ont adhéré les FARDC, conformément à l’appel lancé par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. Ces dernières suivront leur formation dans
les centres d’instruction, écoles et académies
militaires. La condition pour l’adhésion est d’être âgé de 18 ans à 25 ans, et d’obtenir au moins un diplôme d’État. Ceci, concerne tous les jeunes congolais.

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Charlotte Mukanga

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