Les journaux parus à Kinshasa ce mercredi 22 février, commentent les questions sécuritaire et des droits de l’homme en RDC.
Sama Lukonde, a reçu en audience, mardi 21 février à la Primature, une délégation de l’Organisation des Nations-Unies (ONU). À sa tête, avec Bintou Keita, chef de la MONUSCO et IIze Brand Kehris, Assistante du Secrétaire Général.
Congo Nouveau, rapporte que cette réunion, était une occasion de faire un tour d’horizon de la situation sécuritaire en RDC.
Elle était également question de réviser la situation des droits de l’homme. Ainsi que les questions sur la justice transitionnelle en RDC, afin d’envisager des pistes de solutions.
Dans le même ordre d’idées, AfricaNews, fait savoir quelques déclarations de IIze Brand Kehris:
« C’est un grand privilège d’avoir eu cette réunion, une bonne discussion sur les droits humains au Congo et comment renforcer la bonne coopération qu’on a déjà, la collaboration avec la MONUSCO et son Bureau conjoint aux droits de l’homme et aussi avec nous le Bureau du Haut Commissaire aux droits de l’homme. Je pense qu’il y a plusieurs questions. On est déjà d’accord sur certaines priorités qui ont déjà fait la base de la collaboration.
C’est important d’évoluer dans le domaine de lutte contre l’impunité. On a parlé de la question sécuritaire, la question des violations graves des droits de l’homme. Et donc, il est très important d’avoir cette lutte contre l’impunité pour avoir la
redevabilité pour pouvoir couper ce cycle de violences et on est tout à fait d’accord. Il faut renforcer les efforts dans ce domaine-là. Il y a aussi les questions de justice transitionnelle qu’il faut aborder plus à long terme, de façon holistique, la vérité qu’il faut savoir, la recherche du dialogue comme il y a beaucoup des tensions entre certaines communautés, entre plusieurs communautés, de pouvoir construire cet avenir ensemble. Mais au-delà de la vérité, il faut trouver cette base de réconciliation là où il y a des conflits« .
Selon L’Avenir , à la primature, la situation des droits de l’homme et la justice transitionnelle est passée au peigne fin.
Pour sa part, LeJournal, titre en sa manchette:
« Les questions de sécurité et des droits de l’homme en RDC étaient au centre des échanges entre Sama Lukonde et une délégation de l’Organisation des Nations-Unies‘.
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Polémique sur le contrat sino-congolais
Pour éviter l’incidence diplomatique, l’IGF aurait dû approcher le ministère congolais des Affaires étrangères, relaye Forum des As .
La particularité du contrat sino-congolais, au regard
de son contenu est celle d’engager. Entre autres, la RDC au travers du ministère des ITPR et le Groupement des Entreprises Chinoises (GEC).
À cet effet, pour un rappel, « la Convention conclue le 22 avril 2008, ainsi est signée pour la RDC par Pierre Lumbi en qualité de ministre des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, et pour la partie chinoise par MM. Li ChangJin pour China Railway Group Limited et Fan JiXiang pour Sinohydro Corporation. Deux géants
mondiaux en termes d’investissements ». Probablement, cette particularité est assez suffisante pour saisir la
dimension politique et diplomatique de la question SICOMINES.
Quant au journal Le Manager Grognon, il évoque la question du contrat chine-RDC.
Ce qu’il faut savoir est que, le deal remonte à 2008. Un troc dans lequel la RDC mettait à disposition des Chinetoques, ses ressources du sous-sol allant du cobalt au cuivre. Et en passant par le pétrole et autres,
en échange de réalisations des travaux d’infrastructures. Ceci, comprenant au minimum 3 500 km de routes et chemins de fer, de la voirie, etc.
En outre, 31 hôpitaux de 150 lits chacun auxquels s’ajoutent 145 centres de santé, devraient être construits par des entreprises chinoises.
Ceci était la plus grande paperasse signée entre la Chine et un pays africain. Mais, ainsi présenté comme le « contrat du siècle ». Cet accord a-t-il été gagnant-gagnant pour les deux parties ? Pas du tout, au regard du rapport accablant dressé par l’IGF.
Sur le plan économique, Econews, s’attèle sur
l’explosion de la dette extérieure en quatre ans de Tshisekedi.
En quatre ans de la gouvernance du président
Tshisekedi, la dette extérieure de la RDC est passée du simple au double.
Elle se situe, selon les estimations actualisées, à plus
de 10 milliards US. Tout se passe comme si la RDC a
relâché tous les efforts consentis dans le cadre de l’Initiative d’effacement. Notamment, de la dette en faveur des pays pauvres très endettés (I-PPTE).
Lundi devant la presse, convié au traditionnel briefing, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, est revenu sur cette question. Contrairement à tout ce qui se dit, le ministre des Finances note que la RDC est sur la bonne voie.
Pourtant, sa ratio de la dette par rapport au
Produit intérieur brut est de 17%. Et est bien en-déça de la moyenne de l’Afrique subsaharienne. S’il se félicite
des performances réalisées en termes de mobilisation
des recettes à la fin 2022, Nicolas Kazadi couvre les
contreperformances de janvier 2023.
D’où le solde public affiche un déficit de 496 milliards de francs congolais, soit plus de 230 millions USD. Certes, le FMI minimise cet impact, mais ses experts, de passage dernièrement à Kinshasa, n’ont pas caché leur inquiétude.
Depuis lors, le FMI insiste sur la mise en place du
compte unique du trésor pour contrôler les mouvements des comptes publics. Ainsi que la poursuite des grandes réformes sur le cadre de politique monétaire et la gouvernance de la Banque Centrale du Congo. La question à se poser est: y
aurait-il déjà des frictions entre le Gouvernement et
la BCC ?
Sur le plan sécuritaire à l’Est de la RDC, La Tempête Des Tropiques renseigne que sous le silence complice de la communauté internationale, un génocide se déroule
dans l’Est de la RDC.
Mis en déroute par les FARDC, les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise ont massacré des civils à Rutshuru. Ce, depuis ce lundi 20 février 2023.
Ces terroristes on perpétré ce nouveau massacre après
avoir essuyé un échec face aux Forces Armées de la
République démocratique du Congo (FARDC). Cela, à
l’issue des violents combats qui les ont opposés à Bambo et Kishishe. D’après l’indication des sources locales, ce nouveau massacre se serait passé dans les villages de Kasesero. Et Kanyati, dans la localité de
Bushuli, groupement de Tongo.
La Prospérité, boucle sur le plan diplomatique sous forme interrogative « Addis-Abeba et après ? ».
Probablement, le président Félix Tshisekedi, déplore l’indifférence passementée du silence de l’Union
Africaine à l’horizon et d’autres organisations.
Il martèle sur des discours sans effet autour de la situation précaire en RDC qui ne change pas d’air.
Pour Félix Tshisekedi, la compassion verbale, face à la menace animale ne suffit guère. Par conséquent, il faut des actes qui taisent la guerre.
Car, au-delà des mots exprimés, les actes doivent primer.
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Charlotte Mukanga