Plus de 8 mois déjà depuis que les professeurs visiteurs du département SIC (Sciences de l’information et de la Communication) de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) attendent leurs émoluments.
Au niveau du département, les versions sont constamment changeantes. En avril 2022, il avait été dit que le nouveau Comité de gestion tenait à mieux organiser le mécanisme de paiement.
Des nouveaux contrats avaient alors été remis aux professeurs visiteurs. Contrats que ces enseignants avaient signé et remis au département.
Mais jusqu’au mois de juin 2022, aucun membre du Comité de gestion n’avait apposé sa signature sur lesdits contrats. Laissant ainsi les professeurs visiteurs dans l’incertitude quant au paiement de leurs émoluments de prestation.
Cette situation demeurera inchangée jusqu’au mois de septembre 2022. Le département laissera alors entendre aux professeurs visiteurs que tout était fin prêt pour qu’ils entrent dans leurs droits. Chose qui n’a pas été faite!
Au mois de décembre 2022, après plusieurs réclamations, le département annoncera finalement que les états de paie sont établis mais il se pose un problème de liquidité.
Pourtant l’UPN vient d’organiser la session. Et tous, savons qu’avant de passer la session, les étudiants sont censés avoir payé et surtout apuré tous les frais.
Pas de liquidité dans la caisse de l’Administrateur du budget ou à la banque ? L’UPN serait-elle en défaut de paiement ?
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UPN : un géant aux pieds d’argile?
De toutes les institutions universitaires de Kinshasa, l’UPN est la deuxième avec un effectif très important.
Comment peut-elle manquer l’argent pour payer les professeurs visiteurs?
Étonnant de voir cette institution descendre aussi bas en termes de prévision budgétaire.
Surtout qu’avant l’arrivée de l’actuel Comité de gestion, une telle situation ne s’était jamais posée dans ce département.
Les professeurs visiteurs étaient payés avec les frais que les étudiants des SIC payent pour les travaux pratiques au studio. Frais que les étudiants ont également payé cette année académique.
Où serait alors parti cet argent? La question vaut son pesant d’or.
Une chose est sûre il y a bel et bien un problème managérial et de considération envers ces professeurs venus d’autres institutions pour donner un coup de pouce.
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Arthur Bitambi