Faute d’infrastructures adéquates, Kinshasa reçoit un coup de poing des précipitations

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« Après la pluie vient le beau temps », dit-on. Mais la réalité à Kinshasa est telle qu’après la pluie vient le deuil. Ce, à cause du déficit d’infrastructures adéquates et conséquentes.

Dans la nuit du lundi au mardi, une pluie diluvienne a une fois de plus frappé la ville de Kinshasa. Des grands dégâts matériels, des pertes en vies humaines, des inondations ont été enregistrés dans différents recoins de la ville.

Quand Matadi Mayo a appelé à l’aide pour les cas de mort enregistrés, la route de 24 Novembre elle, celle de Socimat, et tant d’autres recoins ont été victimes d’inondations démesurées où nous pouvions voir des voitures partiellement noyées dans les eaux pluvieuses.

Quant à la route de Matadi, elle voit son pont coupé en deux.

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Bilan provisoire des dégâts causés

Plus de 100 morts à Kinshasa après la pluie de ce matin. 38 morts à Ngaliema dont 16 à Pigeon, 9 au Kongo, 1 à Bumba, 9 à Djelo-Binza et 3 au Camp Munganga.

Plus de morts 30 morts à Mont-Ngafula dont 2 à Kimwenza-Gare, 4 à Matadi Mayo vers cité Pumbu, 11 à Matadi Kibala, 11 à Sans fil et 4 vers Musango, 7 dans un autre quartier. À Kintambo, 5 membres d’une même famille meurent électrocutés à Kilimani.

Du côté de Bandal, 4 morts vers la rivière Makelele à hauteur de 8 décembre.

À Selembao, 12 morts et 25 blessés à Badiading, Kifoy et Cité verte.

À Limete, 3 membres d’une même famille meurent à Mateba.

Aucun mort à Gombe, mais d’importants dégâts matériels.

Tshangu presque épargné, aucun mort à N’Djili et Maluku.

Après la pluie, le constat est tel que les grandes artères de la ville sont devenues comparables à des corbeilles. Car nous pouvions voir s’entasser des détritus de tout genre.

À noter que le bilan officiel est attendu ce soir du ministre de la communication.

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Elyane Ilunga

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