Vendredi 14 octobre, une liste de 978 agents de l’ESU mécanisés a été publiée par okapinews.net. Cette publication a donné lieu, dimanche 16 octobre, à une première dénonciation du Professeur Bisa Kibul.
Cet enseignant et chercheur à l’université de Kinshasa s’insurgeait, non sans raisons, des pseudos mécanisations.
« En plus, d’une Fonction publique qui marche sur la tête et par la tête, cette tête est enfouie dans le potopoto à travers outre les mécanisations sélectives du personnel de l’ESU. Mais aussi, l’exclusion totale et sans norme du personnel enseignant de l’Université de Kinshasa« , écrivait-il.
En réaction à son propos, Michel Bisa a été victime d’attaques et menaces diverses. Certains de ses détracteurs ont minimisé l’ampleur de sa dénonciation. Prétextant que les affirmations de ce « Moluki pe Motangisi » étaient dépourvues de la moindre preuve statistique. Un autre, a trouvé utile de lui envoyer un texto anonyme, menaçant et qui s’est effacé automatiquement !
Ce qui l’a conduit à pousser encore un peu plus loin mes investigations au sein de la liste desdits mecanisés.
La liste publiée par okapinews est disponible dans le lien ci-joint:
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Analyse approfondie sur la liste de 978 agents de l’ESU mécanisés
Pour moi analyser cette étrange liste, le professeur Bisa a d’abord importé la fameuse liste dans Microsoft Excel. C’est alors que le scandale apparaît à la lumière.
« Tenez, à partir de la 22ème page jusqu’après, plusieurs anomalies s’observent. 270 individus mécanisés sur 978 sont anormaux« , éclaire le chercheur.
Chose étrange, les 270 mécanisés n’ont que des prenons ou un seul nom…et avec Matricule ! Pourtant, depuis toujours, la mécanisation exige tous les éléments du nom complet.
Heureusement qu’avec Excel on peut arranger une colonne alphabétiquement.
« Ces individus louches, environ 270 personnes sur la liste ne seraient-ils pas fictives ?. Ces personnes n’ont pas des noms ni des postnoms ? Elles n’ont qu’un prénom ? Comment sont-ils arrivées dans cette base des données ? Est-ce possible à la Fonction publique de mécaniser simplement un denomé, par exemple, Michel non autrement identifié? mais avec un numéro matricule de l’ESU…Oyo Kimona mesu te ? Espérons trouver des réponses à ces questions », s’inquiète-t-il.
On ne doit pas prendre tout l’ESU-RDC comme constitué des tolérants face à n’importe quel agissement Flou et illogique. S’ils veulent aider le Chef de l’État, qu’ils fassent correctement le boulot, qu’ils s’éloignent de la culture des Ngulu, fictifs, irréguliers.
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Pourquoi s’implique-t-il autant ?
Aujourd’hui Professeur full, Bisa Kibul n’a jamais touché à son salaire. Pourtant, dans son domaine, ce chercheur est l’un de plus prolofique dans notre pays. Il travaille avec abnégation et dextérité. Être C’est mécanisés et payé est donc pour lui une question de vie ou de mort certaine.
Le cas de Bisa Kibul est légion. Plusieurs professeurs des universités de notre payes subissent cette forme d’injustice. Ce depuis plusieurs années.
C’est soit qu’on est sur une longue et interminable liste d’attente de la mecanisation. Soit encore, on n’est pas payé à son grade.
Il y a donc lieu de s’interroger pourquoi est-ce qu’on en est arrivés jusqu’à jouer avec les professeurs des universités ?
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Arthur Bitambi
