Le représentant spécial adjoint du SG de l’ONU a échangé mardi avec les autorités de l’Ituri.
La situation sécuritaire dans cette province était au menu de leurs échanges.
Prenant la parole à cette occasion, Khassim Diagne a fait l’état des lieux de la situation sécuritaire dans cette partie du pays.
« Il y a encore des zones extrêmement difficiles. Par exemple sur le tronçon Komanda-Lolwa, sur l’axe Mungamba, les zones de Kobu, etc. Et nous avons reconnu qu’il faudrait peut-être appesantir nos efforts, redoubler nos efforts dans ces zones-là« , a-t-il précisé.
Et de poursuivre : »Nous avons témoigné à l’autorité provinciale que la MONUSCO reste disposée et entièrement engagée à accompagner les efforts du gouverneur« .
Il a également donné son opinion sur les efforts à fournir. Ainsi que sur le temps qui reste à la MONUSCO sur le sol congolais.
« Notre détermination à ce jour, pour le temps qui nous reste, est de redoubler plus d’efforts pour accompagner le gouvernement congolais à éradiquer complètement les groupes armés qui pullulent en Ituri », a-t-il dit.
Khassim Diagne n’a pas oublié de parler de la frustration de la population vis-à-vis de la mission onusienne.
« C’est une frustration qu’on comprend. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous voyons tous ces problèmes dans ces territoires qui sont sous la menace de ces bandes armées. L’accompagnement de la MONUSCO en tout cas est total »
Pour finir son propos, le représentant adjoint d’ Antonio Guterres a réaffirmé le soutien de son chef au processus de DDCS-S.
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La position du gouvernement Congolais par rapport au retrait de la monusco
Acculé par la Pression populaire, Félix Tshisekedi a au cours d’une récente interview accordée à RFI et France 24 évoqué ce sujet. Le successeur de Joseph Kabila a indiqué que la MONUSCO devrait quitter le territoire congolais après les élections de 2023.
Signalons que cela fait plus de 20 ans que la MONUSCO sur le sol congolais pour éradiquer l’insécurité.
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Emongo Gérôme