L’Exposition photos “Rumba Oyé” accueillie à la grand-place de Bruxelles

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L’exposition photos dénommée “Rumba Oyé”, qui nous fait sentir les années 1960 de la RDC à travers la rumba, est accueillie à La Grand-Place de Bruxelles.

Cet événement a été ouvert depuis le 8 juillet dernier et prendra fin le 31 juillet prochain. Cette exposition est une version off du festival “Congolisation” qui en est à sa 7ème édition cette année.

Le style de la musique rumba a été reconnu comme étant un patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis décembre 2021.

L’exposition “Rumba Oyé” a pour objectif de plonger les visiteurs dans un passé glorieux de ce style de musique congolaise. Les photos, toutes en noir et blanc, rappellent l’histoire de cette musique et racontent, par ailleurs, l’histoire de la RDC.

 » C’est très important de mettre en lumière la rumba congolaise. Avec elle, on peut bien comprendre l’histoire de la RDC, que ce soit à travers les textes, la vie des artistes, à travers les sonorités, etc. Par exemple, une chanson comme “Ata ndele mokili e ko baluka” a été annonciatrice d’un processus qui allait bientôt commencer « , a indiqué Cindy Makiana, curatrice de l’exposition.

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La rétrospection des Photos

une rétrospective avec des photos allant de l’époque coloniale jusque dans les années glorieuses de la rumba congolaise est prévue. Ces œuvres appartiennent à Jean Depara, l’un des pionniers de la photographie congolaise, qui a rendu l’âme en 1997.

Elles sortent pour la première fois de la collection de Baudouin Bikoko. Une manière de mettre également en évidence les collectionneurs congolais, peu nombreux à l’heure actuelle.

Les photos sont accompagnées de la musique, la rumba de ces mêmes années, avec le label de musique Planet Ilunga. Comme les photos, ces chansons sont rares et moins connues mais ont une empreinte sur l’histoire.

 » On a mis en place des playlists uniques qui accompagnent les photos de cette exposition. Elles vont avec les thématiques qui sont développées. Ce sont des chansons des années 60 et 70 principalement. Il y a des chansons qui sont moins connues et rares « , a-t-elle ajouté.

Avant de poursuivre :

 » La rumba congolaise est un produit congolais mais qui est également universel. Elle fait parler bien des gens grâce à son histoire qui est partie du Congo vers les Amériques avec la traite négrière. »

il sied de noter que Cette déclaration n’a pas manqué de stupéfier quelques américains présents lors de la présentation des oeuvres.

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Eldi Kamanga

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