L’avortement clandestin, une atteinte à la vie humaine

share on:

Le code pénal de la RDC interdit l’avortement, sans aucune exception. En dépit de l’interdiction légale, la majeure partie des avortements à Kinshasa est réalisée dans la clandestinité. Et, un bon nombre n’est pas sécurisé.

Un constat général fait par le Docteur Thierry Bukandila, oeuvrant aux cliniques Baraka, dans la commune de Lemba.

 » L’avortement est l’expulsion des produits de conception avant l’âge de la viabilité. L’avortement clandestin, c’est l’interruption volontaire d’une grossesse (IVG) et il se fait en cachette « , explique-t-il.

Il existe à côté de l’avortement clandestin 2 autres types d’avortements, d’après la même source.

Il s’agit donc de l’avortement thérapeutique qu’il définit comme celui pratiqué dans le cas où la grossesse menace la vie de la mère. La solution est de sauver la patiente en expulsant la grossesse.

Il y a également l’avortement sécurisé qui contrairement au précédent est pratiqué sans que la grossesse dérange la porteuse.

 » Ce type d’avortement se fait par un personnel de santé qualifié avec des matériaux appropriés. Et, est soumis à des conditions que l’État impose. Dans notre pays il n’est pas d’application « , a-t-il précisé.

En effet, l’avortement n’est pas apprécié par un grand nombre des personnes. Elles estiment que c’est une atteinte à la vie humaine, qui est sacrée.

Pour Alain Ngiambu, père de famille, l’avortement est une mauvaise pratique.

 » Je ne peux jamais l’admettre. Cet acte a des répercussions. Une femme qui avorte peut avoir des difficultés de conception à l’avenir. Surtout que l’avortement clandestin se fait par des charlatans« , s’est-il indigné.

.

Acte ignoble aux yeux de plusieurs personnes

Pour sa part, Marie Mely estime que l’avortement, qu’il soit clandestin ou sécurisé est un acte ignoble qu’elle ne conseillerait jamais.

 » C’est vrai que avoir des enfants avant le mariage n’est pas honorifique, souvent on fait face à la stigmatisation. Mais l’idéal c’est de donner naissance parce que avorter est un péché et le salaire du péché c’est la mort « , a-t-elle fait savoir.

Pour Junior Makaba, ce qui pousse les femmes, surtout les jeunes filles à avorter c’est le mauvais choix de partenaire.

 » Les filles se laissent aller avec des partenaires parfois incapables et peu instruit qui n’ont pas les notions d’éducation à la vie « , estime-t-il.

Par ailleurs, le Docteur Thierry Bukandila nous révèle quelques conséquences de l’avortement clandestin.

Elles sont notamment, La perforation utérine, la perforation des intestins, les hémorragies, les risques d’infections, l’infertilité et la mort.

Pour lutter contre ce mal, le personnel de santé cité si dessus propose à ce que les parents dialoguent avec les jeunes.

Qu’ils leur présentent les conséquences néfastes de cet acte condamnable par la loi.

Au niveau sociétal, il faut une organisation des campagnes de sensibilisation de la jeune fille mais aussi du jeune garçon. À travers les supports médiatiques, dans toutes les institutions afin de les instruire de façon qu’elles soient capables de dire non à l’avortement clandestin.

L’idéal dans tout ceci est que les jeunes vivent dans l’abstinence total soit avoir une sexualité responsable.

.

Grâce Nkoy

Leave a Response

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.