Activiste des droits de femmes au sein de la société civile en RDC et professionnelle de santé communautaire.Trésorière au Conseil national de la jeunesse, voici comment définir en amont Jacquie Kitoga Mbilizi, cette femme d’exception.
Charmante dame, belle, intelligente, brave et dynamique qui excelle et se distingue dans le leadership féminin en matière des finances.
Née le 28 janvier 1987, à Kamituga, au Sud-Kivu, Jacquie Kitoga est deuxième d’une famille de huit (8) enfants. Elle est Fille de Monsieur Romain Mukunda et de Madame Pélagie Basombelwa.
Cette jeune dame de 35 ans est issue d’une famille chrétienne modeste et a grandi à Bukavu.
Perspicace depuis son enfance, Jacquie Kitoga, aspirait dès son bas âge à devenir infirmière. Elle a fait la maternelle et l’école primaire avant de connaître des embuches pour la poursuite de ses études secondaires.
Jacquie Kitoga se donnait déjà, dans son adolescence, à aider sa mère dans le petit commerce des braises au coin de la rue. Une activité qui l’aidera à parfaire ses études secondaires, à l’Institut Bagiera, section technique sociale.
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Une entrée à l’âge adulte loin de sa terre natale
En 2004, l’activiste des droits de femmes va quitter le Sud-Kivu avec sa famille pour s’installer à Kinshasa. Elle va décrocher son diplôme d’état, une année après, avec 65% à l’Institut CPK Mont-Ngafula.
La même année, au mois d’août, elle va embrasser la vie professionnelle. Elle intègre le centre de santé de sœurs de la congrégation sacré cœur de Jésus, à Mont-Ngafula. Elle y passera un stage professionnel de réceptionniste et caissière pendant près de deux ans.
Quelques temps après, elle va s’inscrire au département des Sciences politiques de la faculté des Relations internationales à l’UPN. Malheureusement elle n’a pas pû atteindre son objectif, suite à des raisons de maternité.
Après la naissance de son premier fils, Gabriel Kitoga, l’activiste des droits de femmes va décider de poursuivre ses études universitaires. Cette fois-ci pour se réinscrire dans la filière des Sciences infirmières. Un rêve d’enfance, réalisé pour Jacquie Kitoga, qui ne jurait que par cette profession médicale.
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Le début mouvementé d’une vie professionnelle
En 2008, elle obtiendra son premier engagement en qualité d’exploitante au service du personnel et chargée des écoles primaires.
En 2014, elle va débuter un stage professionnel comme animatrice communautaire dans la zone de santé de Kisenso. En même temps, elle va combiner son stage avec le commerce » chemin de Bandundu « , une expérience qui lui apportera du succès dans son parcours estudiantin.
Contre vents et marées, elle va obtenir sa licence en santé communautaire, option santé publique et financement des systèmes de santé.
Diplome en mains, elle deviendra secrétaire, animatrice des projets et chargée de logistique au sein du cadre de récupération et d’encadrement pour l’épanouissement intégral des jeunes (CREEIJ/asbl) à Kinshasa. Poste qu’elle va occuper durant deux ans.
Elle va cumuler avec le poste de chargée de logistique aux projets de formation des laïcs paroissiaux de Kinshasa du centre diocésain pastoral de Lindonge de 2015 à 2017.
Une opportunité qui lui permettra de devenir coordonnatrice Adjointe du groupe d’animateurs pour la promotion et échanges culturels (GAPEC), pour un mandat de deux ans.
Durant son mandat, elle va réfléchir sur un projet d’assistance aux personnes vulnérables et va décider d’en faire une structure dénommée « APV », une association sans but lucratif dont elle porte le bâton de la direction depuis 2016.
Un peu plus tard, elle sera élevée au poste de chargée de projets dans la formation des filles sur l’autonomisation et l’assistance financière au sein du CREEIJ asbl depuis 2018 jusqu’à ce jour.
Cet élogieux parcours va lui permettre de devenir la première jeune femme rapporteuse de la société civile santé de Kinshasa pour un mandat de 5 ans soit de 2019 à 2024.
Mais aussi rapporteuse générale de la coalition des associations dirigées par les femmes (ADIFES).
À l’heure actuelle, Madame Jacquie Kitoga est membre du conseil national de la jeunesse, elle occupe la fonction de trésorière.
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Le leadership féminin, une clé de réussite
Dans la vie active et professionnelle, la battante Jacquie Kitoga a affirmé que le leadership féminin est une clé de réussite pour des femmes qui aspirent à vivre une émancipation digne et responsable.
Elle reconnait l’application active de ce concept qui connait depuis peu de temps des avancées significatives dans le combat de la femme leader.
La femme est aujourd’hui placée au premier plan pour exposer son problème et connaître ses droits pour une jouissance légitime, a-t-elle laissé entendre.
Pour Jacquie Kitoga, beaucoup restent à faire et que les femmes ne doivent pas se limiter qu’à lutter mais aussi dénoncer toutes les formes de violences basées sur le genre.
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Grâce Nkoy