L’UNFPA lance le « Prix Henriette Eke

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La première édition du concours  » Prix Henriette Eke  » a été officiellement lancée, vendredi 10 juin, UNFPA.

C’était sous le parrainage du ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya. Cette première édition a comme thème :  » Eliminer les décès maternels inévitables en RDC « 

Cette initiative tend à récompenser les journalistes qui auront réalisé les meilleures productions médiatiques de sensibilisation sur les décès maternels. Ce, en vu d’honorer la mémoire d’Henriette Eke, décédée le 27 novembre 2020.

Pour la petite histoire, Henriette Eke était une obstétricienne de formation. Elle a passé 40 ans de sa vie à exercer la profession de sage-femme en RDC.

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Pouvons-nous donner une autre vision du journalisme ?

Représentant le ministre, Tito Ndomi, Président du CSAC, a encouragé les journalistes à participer nombreux à ce concours. Et aux médias de laisser plus d’espace à la sensibilisation de la population. En soulignant que la vie n’est pas politique.

Le journalisme est un métier noble qui touche plusieurs secteurs de la vie. Entre-autres: la société, la politique, l’économie, l’entrepreneuriat, la santé, la culture etc, a-t-il insisté.

Tito Ndombi a fortement fustigé le fait que les journalistes accordent plus d’attention à la politique.

Pourtant, les journalistes accordent une attention particulière à la politique plutôt qu’à d’autres secteurs de la vie.Ce qui fait croire à plusieurs personnes que le plus important c’est la politique, renchérit-il.

Selon lui, un professionnel des médias, à côté d’être un chasseur d’informations et historien du présent est aussi un influenceur. Parce que ses dires et ses écrits peuvent faire changer d’opinions de ceux qui les suivent.

Pour cela, il a besoin de mettre en avant son professionnalisme et sa crédibilité.

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Journaliste: un chevalier de la vie en société et non de la vie politique seule

Si le journaliste se penche sur les secteurs peu connus, la population découvrira certains faits sociaux hors politique, extrêmement importants. Et qui pourront éveiller les esprits.

A la lumière des objectifs poursuivis par ce concours, le besoin d’accorder de l’espace aux informations de sensibilisation des questions de santé se fait sentir. Besoin renforcé par le propos du président du CSAC, Tito Ndombi lors de cette cérémonie de lancement.

Peu s’intéressent aux questions de santé, comme la gynécologie obstétrique.

Il serait donc souhaitable de rencontrer les sages-femmes. De connaître combien elles gagnent, les difficultés auxquelles elles sont confrontées, afin de valoriser leur travail.

L’accouchement est un évènement heureux. Et en grande partie, c’est grâce à la participation des ces femmes très dévouées à leur travail.

Les œuvres de ces femmes doivent être récompensées et rendues publiques.

pour ce faire, les professionnels des médias doivent s’y impliquer en produisant des informations sur ces merveilleuses femmes qui font un travail qui sauve des vies.

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Grâce Nkoy

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