Le roman d’Henri Djombo, l’écrivain brazzavillois, a été porté sur le fond baptismaux. Cela a été fait samedi 16 avril au centre culturel Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, par Madame Yolande Elebe.
«Gahi ou l’affaire des autochtones» est le dixième œuvre de cet amoureux de la plume. Ce roman aborde une question très importante à savoir : «la crise entre les bantous et pygmés». Cette crise intercommunautaire, est générée par certains comportements bizarres des bantous vis-à-vis des pygmées.
Prenant la parole, Henri Djombo a révélé la contribution de son ouvrage par rapport à cette situation conflictuelle.
« Cet ouvrage prône le vivre ensemble, les relations harmonieuses intercommunautaires, l’équité et la justice. Mais également, ce roman interpelle les autorités à prendre en considération la question des autochtones comme essentielle », a-t-il précisé.
Et de paraphraser :
« Elles doivent régler ce conflit en assurant la défense et la protection des peuples autochtones. Cette question n’est pas bien traitée dans nos pays ».
Henri Djombo propose alors que soit amené au niveau de l’organisation des nations unies.
« Nous devons amener cette question conflictuelle au niveau de l’ONU pour trouver les solutions durables. Pourquoi pas proposer une loi universelle qui protège ce peuple ? », s’est-il interrogé.
La présentation de cet ouvrage était harmonisée par la présence des magnats de la plume de Kinshasa et Brazzaville. Parmi lesquelles : l’écrivain Richard Ali, les professeurs Prosper Gubarika, Philippe masegabio, Charles djungu.
Il sied de noter que Henri Djombo est un écrivain et homme politique de la République du Congo. Il a beaucoup apporté à la littérature africaine avec ses 10 romans et 15 pièces de théâtre.
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Emongo Gérôme