En prélude des élections équitables et transparentes en 2023, le gouvernement congolais a tracé une feuille de route. Ce, en rapport avec le recensement et l’identification de la population.
En effet, l’exécutif national intensifie et accélère la mise en place des structures nationales habilitées en la matière. Dans le seul but, de pendre connaissance des questions légales, opérationnelles, financières, logistiques et sécuritaires.
Une commission technique interministérielle a été mise en place par le premier ministre Sama Lukonde. Elle est chargée d’opérationnaliser le dénombrement scientifique de la population, a en croire le dernier rapport du conseil des ministres.
La RDC tend vers les élections de 2023 grosso modo. Entre-temps, la question liée au recensement et à l’identification de la population fait tâche d’huile.
Le gouvernement congolais va-t-il réussir à identifier tous les citoyens congolais vivant en RDC ? Est-ce que la mise en œuvre du recensement et d’identification de la population interviendra réellement avant les prochaines élections ? Après plus de trois décennies, quels sont les mécanismes pratiques que disposent le gouvernement pour arriver à ces fins ?
Seules les annonces et suggestions ne sont consistantes dans la gestion de la chose publique d’une nation. La concrétude plutôt, censée imprimer sa marque en RDC dans tous compartiments. Ce, pour que le pays émerge en bonne et due forme.
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Impérieuse feuille de route du gouvernement
La feuille de route sur le dénombrement de la population se présente de la manière suivante :
• la Ceni conservera son rôle dans l’organisation des élections avec une mise à jour du fichier électoral. Et aussi l’octroi d’une carte d’électeur ;
• l’Office nationale d’identification de la population, ONIP jouera sa partition dans l’identification de la population. Et à l’octroi d’une carte d’identité nationale ;
• Et l’institut national de la statistique, INS, s’occupera du recensement général de la population et de l’habitat. Ce, en vue d’en faire un dénombrement pour mieux planifier son développement.
Rappelons que, le dernier recensement scientifique de la population au sol congolais remonte en 1984.
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Tichick NGONGO
