Les années passent, les régimes se succèdent pour chaque nation dans la société moderne. Mais dans la pratique de choses, rien n’est significativement évolutif, en RDC.
Sous l’ère Kabila, les populations ont été longuement victimes des incidents tragiques dûs à l’indiscipline des hommes en uniforme. Très souvent lors des manifestations pacifiques, organisées par les leaders de l’opposition.
Visiblement, malgré le départ de Kabila et la dissolution de la coalition, les pratiques répressives demeurent les mêmes. Qui s’assemble se ressemble dit-on. Pas étonnant que le régime répressif de Fatshi soit le même que celui de son ancien allié.
La marche de ce mercredi 15 septembre, organisée par Lamuka aile Fayulu en est la plus récente illustration.
Une manifestation pacifique mais au finish émaillée des violences, tortures, attestations arbitraires des manifestants et journalistes. Violences perpétrées par cette police clamée « professionelle » Mais dont les actes frisent le banditisme.
Patient Ligodi, journaliste à Actualité.cd et correspondant de la RFI en RDC, en a payé le frais ce mercredi.
Il a subit une brutalité policière accompagnée d’une violence extrême alors qu’il était sur terrain. Entrain de faire son travail de journaliste.
Des pratiques décriées autrefois, mais qui semblent bien ancrées dans l’ADN de la police congolaise.
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Tichick NGONGO
