Il s’observe un mouvement de grève ce mardi 24 août aux installations de la Radiotélévision Nationale Congolaise, RTNC. Ce, suite à la non insertion effective du nouveau barème salarial par le ministère de la Communication et Médias.
Le personnel de la RTNC, toutes tendances confondues, a déclenché une grève après l’expiration du préavis de six jours. Le personnel de la RTNC, dénonce une mégestion financière au sein de cette première institution audiovisuelle de la RDC.
Les grévistes indiquent, par ailleurs, que le ministre du budget aurait refusé le paiement du nouveau barème convenu. Selon le protocole d’accord entériné entre la délégation syndicale et l’exécutif central en date du 4 avril 2019.
Les négociations amorcées entre les syndicats du personnel de la RTNC et les différentes parties prenantes n’ont abouti à rien.
Pour sa part, Freddy Mulumba, DG ai de la RTNC, pointe du doigt les grévistes. Selon lui, ces derniers veulent créer un désordre pour que l’Inspection Générale des Finances ne fasse pas bien son travail.
Car, précise-t-il : « on va attraper les cadavres dans les tiroirs ».
Cette grève paralyse le déroulement normal des activités à la RTNC et perturbe la grille des programmes.
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Absence de compromis
Il y a environ une semaine, l’intersyndicale de la RTNC avait notifié au DG ai d’un préavis de grève. Un préavis de grève de six jours, qui est entré en vigueur depuis le lundi 16 août dernier.
Ce délai, avait été désigné par l’intersyndicale de la RTNC pour trouver certaines solutions idoines avec la hiérarchie.
Malheureusement, cette démarche n’a pas atteint les résultats escomptés. Aucun compromis n’a été trouvé.
À qui revient la faute, à la direction générale de la RTNC pour mégestion ou au personnel de cette dernière pour malversations ? Ou peut-être encore la faute au gouvernement avec le retard dans l’insertion du nouveau barème ?
À cet effet, l’inspection générale des finances doit mener une enquête approfondie pour élucider la question.
Notons que la RTNC fonctionne dorénavant avec un service minimum. Un personnel réduit assurera la gestion du programme, souligne René Kalonda, secrétaire de l’intersyndicale de la RTNC.
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Tichick NGONGO