Le processus de mise en place des animateurs de la CENI continue de hanter la classe politique congolaise. Selon la loi, le président de la centrale électorale sont issus des confessions religieuses.
Or depuis toujours, la désignation du président de la CENI pose problème entre les confessions religieuses.
A chaque cycle électoral, ce processus de désignation perdure et crée des conflits. Ce, suite aux divergences d’opinions persistantes entre l’église Catholique-Protestante et les autres confessions religieuses.
Pour le cycle actuel, cette démarche devrait normalement prendre fin en début du mois d’août. Conformément au programme de la mise en place des nouveaux animateurs de la CENI.
Malgré plusieurs prolongations, difficile pour les chefs religieux de trouver un consensus. Les différentes parties campent sur leurs positions.
Les efforts consentis par le bureau de l’assemblée nationale pour parachever ce processus demeurent vains.
Jusqu’à quand perdureront les tractations au sein de la plateforme des confessions religieuses ? Au regard de ce qui précède, la probabilité de répondre à cette interrogation paraît une équation.
D’emblée, ce processus de désignation des animateurs de la CENI, semblerait une impasse vraisemblablement.
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Énième prolongation accordée aux confessions religieuses
Les huit confessions religieuses ont été séparément reçues mardi 17 août par le président de la chambre basse du parlement. Ce, afin de les encourager à finaliser le processus de désignation du président de la CENI.
À cet effet, une nouvelle prolongation de 72 heures leur avaient été accordée. Cette troisième prolongation intervient à la demande de la Cenco.
Après deux précédentes prolongations, aucune avancée significative n’a été effectuée par les confessions religieuses. Pour cette énième prolongation, on espère voir les chefs religieux arriver à un consensus.
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Tichick NGONGO