Il fallait s’y attendre, le rapport signé par les 8 chefs religieux n’a présenté aucuns représentants. Malgré la prolongation leur accordée par l’assemblée nationale, aucun consensus ne s’est dégagé autour du président de la CENI.
Peu avant ce qui se revelera, finalement être un constat de non-consensus, une voie de sortie de crise avait été annoncée. Un consensus semblait avoir été trouvé entre chefs religieux.
Mais un doute demeurait dans la manière dont chaque partie présente l’issue des travaux.
Pour le porte-parole et président de la plateforme, Mgr Utembi, le travail éte fait. Pas un commentaire de plus, la primeur du rapport est réservée au président de l’assemblée nationale.
« Le travail a été bel et bien réalisé. Nous venons de l’achever, comme vous le savez, ce travail nous a été confié par l’assemblée nationale conformément à la loi. Nous avons réalisé ce travail. Et il est tout à fait normal que nous puissions réserver la primeur des conclusions au bureau de l’Assemblée nationale. Tout commentairene pourra être fait qu’après appréciationde l’autoritécompétente », a déclaré Mgr Marcel Utembi.
De l’autre côté, Dodo Kamba faisant partie de six autres confessions, ils ont fait ce qu’il fallait faire.
« On a travaillé en bonne et due forme. On a réussi à trouver ce qu’il fallait faire », a-t-il déclaré brièvement.
Pourtant, rien de tel, le désaccord perdure entre les chefs religieux. Le statuquo est demeuré surtout du côté de six confessions qui soutiennent la candidature de Denis Kadima.
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Impossible consensus entre « homme de Dieu »
En effet, vendredi, les églises catholique et protestante avaient proposé que soient écarté les deux candidats à problème. Mais les six confessions sont restées fermes et décidées à ne soutenir que leur candidat.
Une position tranchée qui renvoie à s’interroger sur le pourquoi d’une telle obstination? Sacrifier la République juste au profit juste de ses penchants?
Mgr Utembi avait dénoncé, il y a peu, des soupçons de corruption. « De l’argent et véhiculent tout terrain avaint été proposés aux confessions religieuses », avait-il prévenu.
cette hypothèse serait-elle plausible? Si ces soupçons sont avérés, il y a donc lui de craindre pour l’avenir de la nation.
Aussi, il serait peut-être temps de réfléchir déjà sur un nouveau mode de désignation du président de la CENI.
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Tichick NGONGO