Dans les coins et recoins de la RDC, l’image des forces de l’ordre se caractérise par la bavure. Il se passe pas un seul jour sans que la police excelle en indiscipline et barbarie.
Ce mercredi 28 juillet, on annonce qu’un policier a tiré sur un de ce collègue. Ce, pendant qu’ils brutaliseaient un passant qui ne portait pas des masques.
Pourtant, il y a forte tension à l’Université de Kinshasa suite à l’assassinat d’un étudiant, samedi dernier, par un policier. La cause de cet odieux crime, le non-port de masque sur la place publique.
Une tragédie à l’image de celle qui s’est produite à Oïcha dans la province du Nord-Kivu, jeudi 22 juillet. Sonde Kachwavo, jeune habitant d’Oïcha, retrouvé mort dans une morgue après son incarcération en prison par la police pour non-port de masque, a-t-on appris de nos confreres de congoprofonds.net.
Des cas de bavures ayant provoqué mort d’hommes et qui de plus en plus s’enracine dans la manière d’agir de la police congolaise.
En effet, en mai 2020, une bavure policière a été signalée à Kimbangu 3 dans la commune de Kalamu. Un policier avait tiré sur un couple n’ayant pas respecté la consigne du port de masque.
Grâce à la rescousse de la population, le couple s’en est sorti avec des coups et blessures.
Le 28 octobre 2020, un moto-taximan a été tué d’une balle par un policier, lors d’une altercation au croisement des avenues Kasa-vubu et Kabinda.
Deux jours plus tard, une autre bavure policière a été commise dans la commune de Lingwala.
Un policier, garde du corps du ministre de l’intérieur de Kinshasa, Dolly Makambo, avait abattu l’administrateur du centre de santé Vijana.
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Des bavures décriées que l’on tardent à éradiquer
Autrefois, l’actuel chef de l’État avait haussé le ton pour dénoncer les incidents malheureux commis par les forces de l’ordre. Dans sa peau d’opposant, Félix Tshisekedi avait décrié ce qu’il qualifiait de « barbarie ».
« Pourquoi une telle barbarie ? Au nom de quel principe peut-on se permettre de causer la mort sur un campus d’université ? Un crime de plus à mettre au bilan de la Kabilie et qui restera impuni. Non Congo, il est temps de dire ça suffit ! On en a assez de servir de chair à canon », se rappelle-t-on d’un de ce tweet du 16 novembre 2018.
Le président en exercice de l’union africaine, avait, en ce temps, affiché son farouche mécontentement. Arrivé au sommet de l’Etat, l’ancien opposant semble impuissant face aux bavures policières.
Face à cette énième bavure policière, l’autorité est appelée à trouver des solutions urgentes afin de résoudre ce fléau.
Wait and see !
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Tichick NGONGO
