Le couvre-feu instauré par le gouvernement pour limiter la propagation de la Covid-19 ne facilite pas la tâche aux habitants de Tshangu. C’est un casse-tête la population de ce district de la ville de Kinshasa.
Les Bana Tshangu vivent un calvaire suite aux mesures prises par le gouvernement. Chaque jour, on assiste à des cris de détresse de ces Kinois fatigués de regagner difficilement leurs habitations.
Des chansons entonnées par certains jeunes kinois, dénotent les conditions dans lesquelles ils vivent pendant cette période des fêtes. Des bouchons monstres, le demi-terrain, l’absence de moyens de transport… Et cérise sur ce gâteau amère : le couvre feu!
« Nous voulons savoir si la construction de ces sauts-de-mouton constitue la priorité pour le développement de la RDC. Maintenant là, nous sommes harassés et ce couvre-feu est venu encore compliquer la situation, nous faisons pratiquement trois à quatre heure du temps bloqués dans un bouchon« , relate une femme interrogée sur le Boulevard Lumumba.
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Appel à l’assouplissement des mesures
Ces Kinois invitent les autorités du pays à assouplir les mesures. Si certains se réjouissent l’ouverture annoncée des sauts-de-mouton, les autres invitent les autorités du pays à revoir le timing du couvre-feu.
« Nous souffrons. Au lieu de 21 heures, nous voulons que ce couvre-feu débute à 22 heure afin de permettre à tout le monde d’être chez lui« , suggère autre passant.
Pour rappel, le gouvernement a instauré un couvre-feu depuis le vendredi 18 décembre sur toute la RDC. Ce, pour faire face à la deuxième vague de la Covid-19 qui touche surtout la capitale Kinshasa. Cette mesure est en vigueur de 21 heures à 5 heures du matin.
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H.N Narci
