RDC: difficile sortie du blocage dans l’affaire « passeport »

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Les divergence des vues semblent, finalement, aplanies pour la production des passeports. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé le 28 novembre le début de la vente des formulaires de demande. Ce, à partir de ce lundi 30 novembre.

Un véritable ouf de soulagement pour tous ces congolais incapables de quitter le territoire national faute de passeport. Présents devant les agences de Sofibanque, les demandeurs affluent déjà.

« Nous sommes venus remplir nos formulaires. Nous étions bloqués en RDC faute de passeport. J’appelle l’État congolais à suivre de près cette situation qui nous a pénalisé. Que le gouvernement veille aussi sur le respect du prix fixé« , a fait savoir une dame devant l’agence de Ndjili.

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Deux banques choisies pour la taxe d’octroi du passeport

Initialement annoncée pour le 23 novembre, la reprise de la production et de la délivrance des passeports biométriques avait été reportée suite aux désaccords entre le ministère des Affaires Étrangères  et celui des Finances sur le choix de la banque pour le paiement de la taxe de délivrance. Alors que la FBNBank était le choix de Tumba Nzeza, la Sofibank était celui de José Sele.

Le 23 novembre, José Sele avait demandé l’ouverture d’un compte à FBNBANK pour recevoir le produit de la taxe sur la délivrance du passeport. Mais pourquoi les formulaires sont-ils vendus par une autre banque que celle désigné pour recevoir officiellement la taxe? Pourquoi utiliser deux banques privées pour une même taxe publique?

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Soupçon d’un contrat opaque entre le gouvernement et une filiale de SEMLEX 

Dans un communiqué de presse rendu public le 29 novembre, la plateforme « Le Congo n’est pas à vendre » avait accusé le Gouvernement de vouloir finaliser un nouveau contrat avec la société LOCOSEM qui n’est rien d’autre qu’une filiale de la firme belge SEMLEX Europe. Accusation confirmée dans la correspondance du ministre des finances du 23 novembre.

Un contrat qui serait en contradiction avec la volonté exprimée par la ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza qui avait annoncé la rupture du contrat avec la firme belge, SEMLEX.

Qu’est-ce qui cache donc ce revirement? Pourquoi revenir sur le service de cette même firme tant décriée?

Une meilleure communication officielle permettrait de lever toute équivoque et de dégager les responsabilités.

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Hervé Ntumba

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