Le boom immobilier remarqué dans Kinshasa semble être une véritable aubaine pour certains compatriotes maffieux. Heureusement que Molendo Sakombi y veille !
Car n’eut été la vigilance de l’actuel Ministre des Affaires foncières, les affres du cambriolage exécuté en mode « Arsène Lupin » par Valentin Kilangalanga resteraient impunis.
Sieur Valentin Kilangalanga Monguba, « Empereur » pour les intimes, est l’un des renseignants controversés du « fameux » procès dit de 100 jours.
Ancien conservateur des titres immobiliers de Ngaliema, il a prétendu, lors de ce procès, avoir établi des Titres immobiliers au cousin et à la belle fille du Directeur de cabinet du chef de l’Etat. Des titres imaginaires que lui seul Kilangalanga aurait vu.
En ce moment, l’opinion publique ignorait qu’elle avait affaire à un homme dont le penchant pour les actes maffieux est incommensurable.
Après sa suspension comme Conservateur des Titres immobiliers de Mont-Ngafula par le Secrétaire Général des Affaires foncières, d’autres affaires surgissent et confirment le penchant maffieux de celui qu’on a surnommé l’Empereur (de la magouille immobilière, certainement !) par ses collègues.
Minorisation des recettes, superposition des titres, dissimulation et détention illégale des dossiers, les charges documentées contre Valentin Kilangalanga dans le rapport d’enquête du secrétariat général sont probantes.
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Valentin Kilangalanga ou la grenouille qui a tenté « d’avaler » une vache
Les petites magouilles avec les particuliers ne lui suffisant plus, Valentin Kilangalanga a tenté d’arnaquer un plus gros « client ».
En effet, l’Empereur de la magouille immobilière a refusé de porter, depuis plus d’une année, l’inscription hypothécaire dûment sollicitée en mai 2019 sur le Certificat d’Enregistrement Vol ANG.22 Folio 46 établi en faveur du Patron de la société SAMIBO Congo sarl, JAMAL SAMIH, portant en garantie le remboursement d’un crédit de 8.500.000.000 de francs congolais (8 milliards, 5 cents millions de francs congolais) accordé par la Banque Commerciale du Congo, BCDC.
Fort de son talent de fraudeur, sieur Kilangalanga a pratiquement fait disparaître toutes les traces de cette parcelle. Une situation qui met l’actuel Conservateur de Ngaliema dans l’incapacité de fournir la moindre explication à la BCDC.
Dans les archives de la Conservation foncière de Ngaliema on ne trouve aucuns certificats de ladite parcelle. Il en est de même des originaux d’enregistrement et du contrat d’hypothèque. Tout s’est volatilisé !
Impossible pour la conservation foncière d’inscrire, aujourd’hui, cette hypothèque à cause des originaux manquants dudit certificat et du contrat d’hypothèque. Ce qui compromet les chances de la banque de recouvrer les sommes d’argent engagées.
Sans compter le fait que cette même parcelle fait l’objet des procédures judiciaires en cours. Car Valentin Kilangalanga après avoir refusé de faire droit à la requérante, a encouragé le morcèlement de la concession supposée sous hypothèque.
Disposant de 20 jours pour apporter ses moyens de défense face à son autorité de tutelle, l’incriminé n’a pas trouvé le moindre argument à faire valoir. Au contraire, « l’Empereur de la magouille immobilière » tente désespérément de se faire passer pour une victime de sa comparution lors du procès dit de 100 jours.
A croire, réellement, que le ridicule ne tue pas !
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Arthur Bitambi
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