RDC: qu’est se passe-t-il à la présidence ?

Intervenant, vendredi, au journal télévisé de la RTNC, Kasongo Mwema a tenté de lever toute équivoque sur les récents décès survenus à la présidence de la Republique. Le porte-parole de Félix Tshisekedi a officiellement attribué ces décès à la covid-19.

Pourtant, cette hypothèse officielle ne fait nullement l’unanimité au sein de l’opinion. Les congolais demeurent perplexes. Des questionnements fusent et s’enchaînent, surtout auprès des proches des victimes.

Tous ou presque, demeurent figés sur l’hypothèse, rejetée, de l’empoisonnement.

Pourquoi les familles des victimes ne sont-elles pas mises en quarantaine? L’opinion se rappelle de la triste circonstance dans laquelle la ministre de l’économie a perdu des membres de sa famille.

Pourquoi aucune alerte n’est lancée à l’endroit des victimes de la présidence? Qu’est ce qui se passe réellement dans ce cabinet?

Que d’apaiser les esprits, l’intervention du porte-parole du chef de l’État à forcément jeté le pavé dans la mare. Ces justifications peu convaincantes n’ont fait que renforcer les suspicions.

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Les congolais face à plusieurs hypothèses

Le décès de notre confrère, Charles Kilosho, a été l’élément déclencheur de ces questionnements. La disparition brutale de l’ancien directeur adjoint de la communication à la présidence a éveillé la curiosité et lancé un tollé general sur la toile.

Au lendemain de son décès, Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO, avait exigé au Chef de l’État la création d’un centre anti poison.

Et d’ajouter dans un second tweet que sans ce centre Felix Tshisekedi ne saura pas protéger les congolais.

Les spéculations vont donc bon trait. Difficile de convaincre l’opinion sans une preuve probante sur les raisons réelles de ces décès.

Toutefois, seuls les résultats cliniques permettront de déterminer avec certitude les causes de ces décès. Si des indices prouvent qu’il y’a bien eu intoxication, la justice pourrait procéder aux enquêtes. Elle établira les circonstances et certainement les mobiles.

Il y a donc lieu de soumettre tout le personnel à un dépistage et de pratiquer des autopsies sur toutes les victimes, bien que cela soit difficile avec les mesures de distanciation imposées pour lutter contre la Covid-19.

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Tychique Sambi