Faut croire qu’il y a dans la classe politique congolaise des gens sans scrupules qui ont perdu tout sens de l’honnêteté.
Et dire que ceux-ci sont là représentation du peuple. Ce pauvre peuple floué au gré des intérêts individuels et des positionnements divers.
Alors qu’hier elle jurait fidélité à Modeste Bahati, Néné Nkulu serait devenue miraculeusement fondatrice de L’AFDC-A. Un peu comme ce léopard qui serait devenu roi de la forêt dans nos contes.
Mis en accusation par le propriétaire légal de ce regroupement politique, Néné Nkulu et sa horde d’imposteurs risquent la déchéance à l’Assemblée nationale.
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Un tweet maladroit et révélateur d’une inconscience
Soit que les frondeurs de l’AFDC-A sont inconscients. Soit encore, leur immoralité les aveugle.
Depuis la notification par la cour constitutionnelle d’une requête en déchéance de leurs mandats parlementaires, Néné & co assiègent les réseaux sociaux. Tentant, sans convaincre de justifier leur acte.
Et dans la précipitation, apparaissent des éléments probants de leur départ de l’AFDC-A.
Dans un tweet de ce vendredi 22 mai, la ministre de l’emploi affirme sa loyauté à l’autorité morale du FCC. Étrange, car sa loyauté devrait être d’abord affirmée à l’endroit de l’autorité morale de l’AFDC-A d’où elle tire la légitimité de son mandat parlementaire. Surtout que le FCC n’a aucun fondement juridique.
Ce tweet maladroit confirme donc que Néné Nkulu ne se reconnaît guère dans les rangs de Bahati. Par conséquent, elle est démissionnaire de l’AFDC-A qui du point de vue de la loi est une propriété de Modeste Bahati.
Elle devra donc céder son siège au parlement car ayant délibérément choisi de quitter son regroupement politique.
A défaut, comme elle le souhaite d’ailleurs dans sont tweet, la justice dira le droit. Et Modeste Bahati rentrera dans ses droits.
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Arthur Bitambi
