La ministre de l’économie nationale Acacia Bandubola a signé, mercredi 06 mai, une série d’arrêtés portant sur la révision du prix du carburant à la pompe sur le territoire national. Ces arrêtés sont entrés en vigueur depuis jeudi 07 mai.
Sur le terrain, les prix sont réajustés conformément aux instructions de la ministre.Dans les stations services Engen et Total à Kinshasa, les tarifs ont changé.
On peut acheter le litre d’Essence à 1995 Fc alors qu’autrefois, elle se négociait à 2240 Fc. Le gazole quant à lui passe de 2230 Fc à 1985 Fc.
Mais cette baisse de carburant ne semble pas impacter réellement sur le prix du transport en commun. Les chauffeurs des bus, taxis et taxis-bus font la sourde oreille et maintiennent les prix illégalement majorés.
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Les prix du transport demeurent frauduleusement à la hausse
Cette nouvelle tarification carburant à la pompe est vivement saluée par les conducteurs. Seulement, ils maintiennent contre toute entente les prix de leur course. D’après eux, ce réajustement ne peut influer sur la baisse du coût de transport en commun.
« Le prix du carburant a connu des fluctuations depuis plusieurs mois. J’achetais le litre du carburant à l’époque à 1440 Fc. Pour qu’il y ait totalement baisse du coût de transport, il faut que le prix soit ramener à 1440 Fc et non 1995 Fc », nous renseigne Chicco, conducteur d’un mini bus.
Une autre raison évoquée par les conducteurs est l’incertitude quant au maintien des prix actuels.
» Nous ne sommes pas disposer d’accepter une quelconque révision du coût de transport. Le prix du carburant avait varié trois fois au cours d’un mois. Mais malgré cela, le prix du transport était intact. Seulement de 2240 Fc à 1995 Fc. Nous n’accepterons pas », s’est confié un chauffeur de taxi ayant requis l’anonymat.
Du côté de l’Association des Chauffeurs du Congo (A.C.C.O), la révision du prix de transport en commun est nécessaire. Intervenant sur Top Congo, Jean Mutombo, président provincial de l’association des chauffeurs du Congo, ville de Kinshasa s’est montré confié et ravi quant à cette nouvelle tarification.
« On se plaignait sur la hausse du prix à la pompe par rapport au taux du dollars et comme il y’a baisse à la pompe, nous sommes très contents. Quand il y’a augmentation de 11% ,il y’a convocation de la commission paritaire. Il appartient à la commission urbaine de la ville de décider là dessus », a-t-il insisté.
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Tychique Sambi
