Les quartier Mama Yemo et Monkolé dans la commune de Mont-Ngafula vivent depuis plus d’un mois sans eau. Cette partie de la ville de Kinshasa, fait face à une précarité d’eau et à l’instabilité de l’électricité.
Une fâcheuse situation qui maintient la population dans un stress constant. d’une part, il y a ceux de Mama Yemo qui ont recours aux sources naturelles comme palliatif:
»Ça fait plus d’un mois que l’eau ne coule plus de nos robinets. Nous sommes obligés de nous ravitailler dans les sources naturelles du coin ou carrément attendre qu’il pleuve », se plaint Sophie.
D’autre part, il y a ceux de Monkolé qui doivent passer des nuits blanches devant leur robinets:
»Très souvent, à des heures tardives, soit de minuit à 4h du matin, et quelque rare fois dans la journée », relate Gérôme.
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Un calvaire onéreux pour une population majoritairement dépourvue
Tous, avec divers récipients en main, parcourent le quartier et ses environs à la recherche d’eau.
Selon une mère de famille, ce calvaire l’oblige lui coûte 5000 fc par jour. Une dépense de trop qui n’arrange en rien sa condition de vie. Bien au contraire, renchérit une autre dame venue s’approvisionner à un puits d’eau, la vie est tout simplement devenue invivable à dans cette partie de la vielle.
Face à cette situation, les habitants de ces quartiers espèrent qu’un regard responsable des autorités permettra de résoudre ce problème d’approvisionnement devenu récurrent.
A l’agence locale de la Regideso, on justifie cette pénurie d’eau du fait d’un problème technique lié aux coupures intempestives d’électricité.
Toutefois, la chargée de distribution d’eau dans ces différents quartiers se veut rassurante:
« Tous ces problèmes seront résolus et l’eau sera bientôt rétablie dans plusieurs quartiers de Mont-Ngafula. Cette carence chronique d’eau n’est pas un cas oublié. Notre souci majeur est de fournir un bon service à notre population. Surtout en cette période de crise sanitaire liée au covid19 », a-t-elle insisté.
Notons, par ailleurs, que dans ces quartiers, les mesures préventives prises par les autorités est loin d’être respectées par la population. Le lavage des mains principal geste barrière est loin d’être habituel compte tenu du manque d’eau.
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Theresia Mujinga Bukasa