Olive Lembe Kabila a remis, lundi 30 mars, 400 cures de chloroquine à la cellule de riposte contre le Covid-19. Les 8 boîtes de 1000 comprimés sont une réponse à l’appel à la solidarité nationale lancé par le chef de l’État.
Très inscrite dans l’action sociale en faveur de la population congolaise, particulièrement les artistes et les personnes vivant avec handicap, l’épouse de l’ex-president Kabila a précédemment offert aux maraîchères de Kinshasa les produits de son champs privé.
Deux actes de solidarité en faveur des Kinois qui vivent dans la psychose de ce virus mortel qui paralyse la terre toute entière.
Mais au-delà du geste, il y a une communication « très orientée » dans ses actes de solidarité. Et cette communication peut se résumer en ceci : « Le vrai partage »!
Et le vrai dont il est question ici n’est pas celui en opposition au faux. Il est plutôt question du côté intrinsèque de chaque action. Autrement dit, sa connotation ou encore le sens particulier de l’acte posé.
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Acte de communication n°1: s’ouvrir à son prochain
Certes, les actions d’Olive Kabila souffrent du bilan mitigé de son époux à la tête du pays. Mais elles n’en demeurent pas moins louables.
Pendant ou après le mandat de Joseph Kanila, cette dame a su être près des démunis. Diverses actions initiées, plusieurs soutiens apportés… Elle incarne, selon certaines personnes, le bon côté de sa famille politique naturelle.
Partout où certains caciques de l’ancien régime y voyaient une occasion de se faire une popularité, Olive Kabila, elle, posait des actes de cœur. En d’autres termes, elle s’ouvrait à son prochain.
Et quand arrive le Covid-19, elle choisit comme premier acte la sensibilisation. La sensibilisation non seulement sur les mesures préventives, mais aussi sur la gestion de l’actuelle crise.
De sa ferme de la banlieue de Kinshasa, Olive Kabila a invité les Congolais à combattre la faim. Et ce, en encourageant la production locale des denrées alimentaires de base.
Olive Lembe a demandé à ses compatriotes de produire pour manger, en plus de les conseiller sur la prévention contre le Covid-19.
« Je fais ce que je peux et je demande à tous de pouvoir participer à combattre la famine en produisant nous-mêmes ce que nous consommons« , a-t-elle encouragé.
Et d’ajouter :
« En cette période difficile, ceux qui prétendaient être les amis du Congo sont aux abonnés absents. Le Congolais doit donc se mettre au travail« .
Et comme pour montrer l’exemple, elle a ouvert la porte de sa ferme aux Congolais et a offert aux maraîchères plusieurs produits alimentaires provenant de son champs privé.
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Acte de communication n°2: le prochain est notre semblable
La remise par Olive Kabila de quelques 8 boîtes de chloroquine à la cellule de riposte a provoqué un tollé général. Sur la toile comme dans d’autres sphères publiques, l’on s’interroge sur la provenance de ces médicaments.
Comment et où a-t-elle pu s’en procurer, alors que les frontières nationales sont fermées? S’est-elle procuré ces médicaments en prévision de la pandémie?
Des questionnements autant spéculatifs qu’interpellateurs auxquels seule la concernée peut répondre.
Cependant, selon des sources sécuritaires, elle n’est pas la seule à détenir ces produits. Plusieurs personnalités du pays se seraient approvisionné en chloroquine dès l’annonce du premier cas en RD Congo.
Plusieurs boîtes de chloroquine seraient donc enfouies dans de luxueuses villas de la Gombe.
Le geste posé par l’épouse de l’ex-président serait plus une interpellation à l’endroit de toutes ces personnes qui ne pensent nullement à leurs compatriotes. Alors qu’elles ont reçu de ces mêmes compatriotes la charge de leur bien-être.
« Le prochain est notre semblable et nous devons partager avec lui ce que nous avons acquis« . Ainsi, peut-on résumer les actes de cœur posés par Olive Kabila en ce temps de crise où la solidarité des plus nantis est fortement recherchée.
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Marcel Khonde