EPS: chronique d’une gratuité salvatrice

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Commune de Ndjili, fin août 2019, nous sommes à la veille de la rentrée scolaire. Franc, agent de l’État, marié et père de 4 enfants, dont 3 scolarisés, se rend à leur école s’acquitter de la deuxième tranche des frais.

A l’école de ses enfants, il est accueilli pas la Sœur Rectrice. Celle-ci l’informe de la restitution des frais précédemment payés. Car, précise-t-elle, l’école primaire est gratuite à partir de cette année, comme annoncé par le Chef de l’État.

Surpris et soulagé, Franc se décide à reprendre ses études universitaires.

« Dieu merci, cette mesure est enfin appliquée. Je vais m’inscrire à l’université pour finir mon second cycle avec ce que j’ai prévu pour les frais de mes enfants. Avec un niveau d’étude avancé, j’accéderai à une meilleure position à mon boulot« .

Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest du pays, les anecdotes sur des parents réconfortés par cette mesure sont nombreuses. Car à l’image de Franc, plusieurs d’entre eux sont véritablement soulagés par cette mesure salvatrice.

Mais au-delà de la mesure prise, il y a, aussi et surtout, le suivi quant à son application effective. Et cela, n’a pu être possible que grâce à un dynamisme et une implication sans réserve du numéro un congolais de l’Enseignement Primaire et Secondaire, le Ministre d’État Willy Bakonga.

Ce dernier, appuyé par son Vice-ministre, Didier Budimbu ainsi que les différents agents et services de son ministère, mène sur terrain un véritable suivi pour que toutes les écoles concernées appliquent cette mesure constitutionnelle.

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Gratuité de l’enseignement: garantie d’une meilleure prise en charge des enseignants

La gratuité de l’enseignement est effective sur toute l’étendue de la république. Presque 6 mois après son lancement, Willy Bakongo assure et rassure. L’application de la mesure constitutionnelle est sur la bonne voie .

Les frais de motivation des enseignants par les parents sont totalement supprimés et l’accès à l’enseignement de base est garanti pour tous les enfants.

Le salaire des enseignants a été revu à la hausse. 132.000 enseignants non payés depuis plusieurs années ont été inscrits sur le listing et sont régulièrement rémunérés.

L’identification et la régularisation de 100.000 nouvelles unités ont été lancées. Leur paiement est garanti pour le mois d’avril prochain.

Un travail de titan exigeant dextérité et rigueur. Deux qualités que sait rallier Willy Bakonga. Et les résultats sont visibles, au grand bonheur de la population.

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4 millions sont retournés à l’école grâce à la gratuité

Lors de son adresse devant les deux chambres réunies en Congrès, le 13 décembre 2019, le Président de la République a confirmé affirmé que 2.500.000 enfants à l’âge de scolarisation sont retournés à l’école grâce à la gratuité de l’enseignement. Soit plus de 15% de 15.000.000 d’enfants congolais en âge de scolarité, jadis, exclus du système éducatif.

Ces chiffres d’il y a 2 mois ont atteint à ce jour 4 millions soit plus de 20% de l’ensemble des enfants âge de scolarité. Le Ministère d’État est à pied d’oeuvre sur terrain et la sensibilisation bat son plein.

L’accès à l’éducation, à cause de son coût, a entraîné un taux de déscolarisation très élevé des jeunes congolais. La mise en oeuvre de la gratuité décidée par le Chef de l’État et menée sur terrain par son Ministère d’État à l’EPS, permet de pallier cette difficulté.

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Satisfecit de la CENCO et application dans les écoles conventionnées catholiques

Mesure salvatrice pour tout le système éducatif congolais, la gratuité de l’enseignement fait désormais l’unanimité. Un motif de satisfaction pour tous les acteurs impliqués dans l’organisation de la formation de base des enfants congolais.

L’abbé Donatien Nshole Secrétaire général et porte parole de la Conférence Épiscopale du Congo (CENCO), ne cache pas sa satisfaction. Le travail abattu sur terrain par le tandem Willy Bakonga et Didier Budimbu dévoile une évolution sensible du système éducatif congolais.

Signalons, par ailleurs, que la gratuité de l’enseignement ne concerne que l’école primaire. Les classes de 7ème, 8ème et le secondaire ne payent que les frais scolaires. Soit l’équivalent en Franc congolais de 20 dollars, pour la province de Kinshasa.

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Arthur Bitambi

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