Enseignement de base: une gratuité à l’heure du quiproquo politique

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Faut croire que le ridicule ne tue pas, effectivement! Entendre le Secrétaire permanent du PPRD réclamer haut et fort la paternité de la gratuité de l’enseignement de base laisse perplexe.

Qu’avons-nous fait au bon Dieu pour mériter une telle classe politique? Revendiquer la paternité d’une disposition constitutionnelle sur lesquelles toutes les forces vives et politiques du pays ont réfléchi ne découlerait que de la malhonnêteté politique.

Et quand bien même l’UDPS, aujourd’hui au pouvoir, n’avait pas soutenu cette constitution, son vote référendaire fait d’elle une propriété civique et nationale. Aucun congolais ne peut donc sen approprier « individuellement » la paternité.

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Le PPRD, un de plus grand « violeur » de la constitution

L’article 42 de la constitution, sujet à polémique aujourd’hui face au succès rencontré par son application, est une illustration flagrante de la propension au non respect de la constitution par le PPRD.

Depuis le vote de cette constitution, il y a 13 ans, le PPRD n’a jamais tenté d’appliquer cette gratuité. Elle est resté en permanente violation, et ce, depuis plus d’une décennie.

Pourquoi ce subite intérêt pour cette gratuité de l’enseignement de base qu’ils ont négligé? Le PPRD se serait-il rendu compte que son application par le nouveau raïs renforce sa côte populaire?

Aux abois, certains cadres du Front Commun pour le Congo (FCC) multiplient des sorties médiatiques. Leur mission, soit contester l’effectivité de la gratuité, soit encore l’attribuer à Joseph Kabila.

Toutefois, afin de taire ce quiproquo que tente de créer certains politiques aigris, une question nous taraude:

Devons-nous applaudir ceux qui en réclament la paternité ou ceux qui sont dans l’effectivité de cette disposition constitutionnelle?

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Arthur Bitambi

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