Vendredi 11 octobre 2019, il est 07 heures à Kinshasa. Le s réseaux sociaux s’alarment à la suite d’un communiqué de l’Autorité de l’Aviation Civile.
Ce communiqué de l’autorité de régulation de la voie aérienne, daté du 10 octobre 2019, annonce la perte de contact avec un antonov 72 assurant la logistique du président lors de son dernier voyage à l’intérieur du pays.
Cet avion opéré par les FARDC avait à son bord, outre l’équipage, 4 agents commis au service logistique du président.
2 heures après, la diffusion de communiqué, le siège de l’UDPS s’enflamme. Les « combattants » ont envahi les abords du boulevard Lumumba.
Dans leur message, ils réclameraient que la lumière soit faite sur cette disparition.
Seulement, leur manière d’agir est lui de correspondre à ce que la constitution institue comme liberté de manifestation.
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Des actes qui devraient interpeler les autorités
Agissant en protanta, comme-ci les lois de la République ne leurs étaient applicables, ces inciviques qui se font appeler combattants de l’UDPS se sont une fois de plus évertués à leur barbarie.
« Ils sont sortis comme des abeilles et ont rapidement investis les artères du boulevard. Ça m’a pris du temps avant de comprendre ce qui se passait. Et quand j’ai demandé, ils ont failli se jeter sur moi. Je leur ai fait quoi?« , raconte Franck un témoin de l’événement.
Tout geste jugé suspect par ces hors-loi est susceptible d’une bastonnade. Un jeune qui tentait d’appeler ses parents quand la manifestation a commencé en a payé le prix.
» Il y avait un jeune garçon tout juste à côté de moi. Quand les combattants de l’UDPS ont commencé leur manifestation, il a sorti son téléphone pour appeler. Eux, ont cru qu’il voulait filmer. Alors, ils l’ont sérieusement frappé. Et l’ont dépouillé de ses biens« , s’indigne Thérèse une vendeuse ambulante.
Il serait temps que les autorités prennent des mesures strictes contre ces inciviques. Être membre du parti au pouvoir, ne les placent pas au-dessus des lois.
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Arthur Bitambi