Les habitants de la commune de Ngaliema vaquent difficilement à leurs occupations. Surtout quand il s’agit d’aller au centre ville de Kinshasa.
Ils sont particulièrement butés à deux difficultés quotidiennes. Des interminables embouteillages et la majoration de prix de transport.
Les embouteillages sont causées par les travaux en cours pour l’amélioration de la route. Et la majoration du prix de transport, une conséquence de ces embouteillages.
En effet, les taximen qui font la ligne DGC-Zando en profitent pour majorer illégalement le coût du transport en commun. Ils font passer le prix de la course de 700 fc à 1000 fc.
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Entre imprévus et contraintes
Principale victime de cette majoration non officielle: les habitants de cette partie de la ville. Dépité, Marcelo, habitant de Ngaliema ne cache pas sa peine.
« Les taximans ne nous facilitent pas la tâche. Ils nous rendent un mauvais service. En sortant, nous avons un prix précis en tête. Celui du tarif fixé par l’Hôtel de ville ( 700fc pour la course DGC-Zando). Mais le matin, de 7h à 12h les chauffeurs ainsi que leurs receveurs nous imposent de payer 1000fc Zando direct. Cela peut importe la destination ou l’arrêt du client ».
Autre son de cloche, celui de Pablo taximan sur ce trajet. Il avance pour sa part une contrainte liée à la rentabilité de la course.
« Les travaux sur ce trajet rendent lente la circulation. On perd beaucoup de temps et de carburant. Ainsi, nous préférons majorer le prix de transport. C’est en quelques sortes une stratégie de travail pour rentabiliser à la fin de la journée.
Il est vrai que les travaux en cours sur ce tronçon visent à améliorer la circulation. Mais ils ne peuvent être l’occasion pour certains chauffeurs d’appliquer des tarifs non officiels.
Que d’agir de manière illicite, ils devraient se tourner vers l’autorité urbaine afin qu’une solution soit trouvée en leur faveur.
D’autre part, l’autorité devrait veiller à ce que la population ne soit pas victime de cette pratique tant décriée.
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Vianney Mamonekene
