La ville de Kinshasa était sous tension la matinée et l’après-midi du vendredi 6 septembre. Pour cause, les actes xénophobes perpétrés par les sud-africains à l ‘endroit d’autres africains vivant dans leur pays.
Face à cette situation des étudiants mêlés aux activistes citoyens ont manifesté devant l’Ambassade de la république sud africaine (RSA).
Et alors qu’ils manifestaient contre ces actes de barbarie de plus de la part des sud-africains, ces activistes et étudiants ont été dispersés à coup de lacrymogène.
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Dire non aux actes xénophobes
Annoncée depuis 5 jours via les réseaux sociaux, la manifestation des étudiants et des mouvements citoyens, contre les actes xénophobes en RSA, a été étouffé devant l ‘Ambassade sud-africaine. Ce, par un dispositif sécuritaire important déployé sur le lieu .
Venu soutenir les manifestants, le député National Ados Ndombasi a déploré avec amertume le comportement des éléments de la police.
« C’est inconcevable comment expliquer que notre police fasse obstruction à une manifestation légitime? Je suis venu soutenir nos compatriotes pour une raison noble. Cette maltraitance en RSA des congolais est de trop. Je ne comprends donc pas pourquoi les policiers nous bousculent« , s’est-il plaint.
Parmi les manifestants, Augustin Kalengayi, étudiant à l ‘Université Libre de Kinshasa (ULK). Ce dernier ne jure que sur le respect de la dignité des congolais de la diaspora.
« L’heure est venue. Nous lançons un message pressant à toutes les autorités des pays du monde. Dorénavant, aucun congolais n’acceptera que nos compatriotes subissent un traitement inhumain. Quiconque continuera sur cette lancée, nous trouvera sur son chemin », a-t-il lancé.
La migration est un phénomène de génération dit-on. Les compatriotes de Nelson Mandela doivent mettre de l’eau dans leur vin. Car le monde étant un village planétaire, la liberté de mouvement est reconnue à tout être humain.
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Michel Kalubi