Kongo Central: Ainsi dit le FCC!

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« Les membres du FCC (Front Commun pour le Congo) sont comme des ordinateurs dont le serveur se trouve à Kingakati « . Ce propos qui illustre le fonctionnement de cette plateforme politique, nous l’empruntons à la députée Christelle Vuanga.

En effet, la cohabitation ou plutôt la coalition imposée par la « très large  » majorité du FCC au sein des institutions de la Respublica donne chaque jour qui passe matière à réflexion.

Il y a peu, notre ami, Merphy Pongo, s’interrogeait sur l’effectivité du pouvoir du nouveau raïs congolais, Felix Tshisekedi. Sa tribune, parue dans notre média et intitulée :« RDC: un fauteuil pour deux? » nous plongeait déjà dans cette incertitude sur la gestion du pays.

Tout ou presque, semble dépendre du bon vouloir de cette plateforme politique. On a comme l’impression que le FCC est à même de décider qui sera qui dans le pays.

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Une ingérence de trop avec le sexegate du Kongo Central

Tenez, alors que dans l’opinion tant nationale qu’internationale c’est le tôlée général suite à la honte infligée au vice-gouverneur du Kongo Central, silence radio au niveau de la hiérarchie. Et même l’Assemblée Provinciale de cette entité ne dit mot.

A la grande surprise, c’est plutôt la conférence des présidents des partis membres du FCC qui a demandé expressément au gouverneur et à son colistier de démissionner.

A se demander finalement si ces gouverneurs répondent du chef de l’Etat ou bien… du FCC ?

Des sources proches du ministère de l’intérieur, on apprend que le « gouv » et son « vice » ont été convoqués ce mercredi 4 septembre à Kinshasa pour être auditionnés.

Une forme d’officialisation de la décision prise par le tout-puissant FCC?

Surtout que, signalons-le, cette démarche inconstitutionnellement entreprise par le ministère de tutelle est une prérogative dévolue à l’assemblée provinciale.

État de droit à la congolaise? fuite en avant? Ou, pire encore, une justification de l’application de la décision prise par leur famille politique ?

Et même si, juridiquement, rien ne contraint ni n’oblige Atou Matubuana et Justin Luemba à démissionner, nous savons tous que le sort est déjà scellé.

Le tout puissant FCC a dit, le FCC a parlé et sa parole fait foi ! Amen

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Berckmans Kitumu

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