Une formation sanitaire a été visée par des porteurs illégaux d’armes dans la chefferie de Bashu (Beni). Cette opération criminelle a été constatée la nuit du samedi 20 à dimanche 21 juillet.
Sur le coup, les assaillants ont incendié le Centre de santé Vuhesi situé dans la zone de santé de Vuhovi.
Cet acte violent est condamné par les défenseurs des droits humains et les ONG dans la région.
« Nous dénonçons avec force l’incendie de ce Centre de santé. Trop c’est trop. Nous appelons les autorités locales à diligenter des enquêtes sérieuses afin de démasquer les vrais auteurs de cet acte criminel » s’exclame Moise Kiputulu.
Pour le moment, il est encore difficile d’entrer en contact avec les autorités de base.
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Ebola, difficile à combattre dans une région sous menace des rebelles
Des attaques contre les structures sanitaires dans la chefferie de Bashu se sont succédées le dépistage de la maladie à virus d’Ebola dans le Nord-Kivu.
Ces assauts sont surtout opérés par des miliciens Mai-Mai.
Sur place, bon nombre d’infirmiers qui exercent dans la zone de santé de Vuhovi vivent en clandestinité.
Ceux-ci sont menacés de mort par les miliciens qui nient l’existence de la maladie à virus d’Ebola dans la région.
Cette situation ne permet pas aux équipes de riposte d’éradiquer la maladie, selon des sources concordantes.
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JKM
