Des violations des frontières marines sur le Lac Edouard mettent en conflit la RDC et l’Ouganda. Plusieurs armateurs congolais sont interpellés sur la partie ougandaise du Lac.
Des arrestations que le comité des pêcheurs de Kasindi-Port (Beni) ne parvient plus à digérer. Il indique que les détentions des armateurs congolais par la marine Ougandaise est en train de ronger à petit feu, l’économie du poisson au Nord-Kivu.
« Nos pêcheurs sont souvent arrêtés en Ouganda avec leurs pirogues. Pour les libérer, la marine Ougandaise exige le paiement des amendes transactionnelles exorbitantes. Nos parcelles sont même mises en vente. Ils demandent une amende varié entre 700 et 1000$ pour chaque pêcheur arrêté » se plaint un représentant de ce comité.
Cri d’alarme aux autorités pour la démarcation des limites
Pour sortir de la crise, les pêcheurs exhortent l’intervention urgente du ministère de l’agriculteur, pêche et élevage.
Ils souhaitent voir la démarcation des limites entre les eaux congolaises et ougandaises sur le Lac Edouard.
« Que même le président de la république intervienne pour faciliter la visibilité des limites liquides entre les deux pays » insiste le président des pêcheurs de Kasindi-Port.
Précisons que le Lac Edouard est à plus de 70% contrôlé par la République Démocratique du Congo.
Tout au bord de ce dernier, pillulent plusieurs groupes armés.
Ces miliciens imposent de temps à autre leurs lois aux pêcheurs. Ce qui les appauvrit davantage, regrettent la coopérative des pêcheurs des Virunga (COOPEVI).
.
JKM