Des hommes armés assimilés aux miliciens Maï-Maï ont, dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 juillet, surgi dans le quartier Wayene, en commune Bulengera, ville de Butembo.
Cette incursion rebelle a visée un tradi-patricien du nom de Kambale Kichwa Inaluma.
Les assaillants l’ont tué à l’arme blanche et à feu, témoigne son épouse.
« Le péché de mon époux est d’avoir accompagner les équipes de riposte contre Ebola qui sévit dans la région« , s’est-elle plaint.
Sur le lieu du drame, les bourreaux ont tiré plus d’un coup de feu, mettant ainsi, les habitants sous une forte psychose.
Ces derniers, ont même incendié plusieurs médicaments et accessoires de service de la victime.
Nos sources renseignent qu’un bébé a échappé miraculeusement à cet incendie.
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Le phénomène d’insécurité « Kasuku » refait face à Butembo
En ville de Butembo, les incursions nocturnes deviennent monnaie courante.
Alors qu’il venait de s’y passer plus de 6 mois d’accalmie, actuellement c’est l’insécurité qui refait face.
Localement, ce mode opératoire est dénommé « phénomène Kasuku ».
Par cette forme d’insécurité, des bandits opèrent en usant des armes blanches et à feu.
Peu avant l’assassinat du tradi-praticien, les cas d’incursions similaires venaient d’être enregistrés dans la commune voisine de Mususa.
Dans cette entité, les bandits avaient fait la ronde de plus 6 domiciles. Des biens des valeurs avaient été à l’occasion emportée.
Lundi dernier, les différents bourgmestres des communes ont, à l’issue de la parade hebdomadaire à la mairie de Butembo, appelé les habitants à la vigilance tout azimuts.
Ils ont, à travers leur message, sollicité la collaboration mixte « population-police ».
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JKM
